Le Brésil ou le géant aux pieds d'argile. Le pays a vu sa situation économique s'aggraver depuis le début de l'année en dépit des mesures adoptées par le gouvernement pour augmenter les recettes, dont une augmentation des impôts. Et les résultats sont très éloignés des espérances de Dilma Rousseff... Révision à la baisse des prévisions d'excédent budgétaire primaire pour cette année, chute des prix des matières premières, dont l'économie du géant d'Amérique latine dépend grandement et affaires de corruption, le pays voit son élan brisé.
Les projections de certains observateurs laissent en effet craindre une aggravation de la situation économique, dont une entrée en récession du pays dès cette année après des décennies de croissance folle. Des prévisions qui font par ailleurs craindre un abaissement de la notation de la dette du pays. La semaine passée, Standard & Poor's a annoncé que la dette du Brésil risquait de passer en catégorie spéculative dans les 12 à 18 mois...
Un cocktail explosif qui ramène la monnaie brésilienne sur plancher de douze ans face au dollar à 3,53 et à 3,84 face à l'euro. Depuis le début de l'année, le réal a vu sa valeur s'effondrer de plus 20 % face à l'ensemble de ses contreparties.
Cet article est réalisé par Fidus