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Nucléaire iranien: si Washington rompt l'accord, le dollar en pâtira, dit Kerry

Si les Etats-Unis rompaient l'accord historique scellé avec l'Iran sur son programme nucléaire, notamment en cas de rejet par le Congrès, le dollar en pâtirait en tant que monnaie de réserve internationale, a mis en garde mardi le secrétaire d'Etat John Kerry.

Si "nous nous retournons et rejetons l'accord (...) c'est une recette très rapide, mes amis, pour que le dollar américain cesse d'être la monnaie de réserve mondiale", a prévenu M. Kerry lors d'une conférence à New York organisée par l'agence de presse Thomson Reuters.
"Si les Etats-Unis agissaient de la sorte, nous perdrions non seulement le soutien (de certains partenaires de Washington) en matière de sanctions mais également leur appui si nous devions avoir recours à la force militaire", a argumenté le chef de la diplomatie américaine.

John Kerry est le principal artisan du texte de Vienne qui doit garantir que l'Iran n'aura jamais la bombe atomique en échange d'une levée progressive et conditionnelle des sanctions internationales.
Le secrétaire d'Etat défend avec force depuis des semaines l'accord du 14 juillet, à la fois à destination du Congrès mais aussi des pays arabes du Golfe et d'Israël sceptiques ou carrément hostiles à tout compromis avec l'Iran.
Les opposants, dont la majorité républicaine dans les deux chambres au Congrès mais aussi des élus démocrates, qui ont pris le parti des critiques de l'accord notamment en raison de la farouche opposition d'Israël, ne devraient pas être en mesure de le bloquer.

Un premier texte s'opposant au règlement de Vienne devrait être adopté au Congrès en septembre. Le président y opposerait son veto et il faudrait alors une majorité des deux tiers -- peu probable -- aux opposants pour l'emporter.

Si les Etats-Unis rompaient l'accord historique scellé avec l'Iran sur son programme nucléaire, notamment en cas de rejet par le Congrès, le dollar en pâtirait en tant que monnaie de réserve internationale, a mis en garde mardi le secrétaire d'Etat John Kerry.Si "nous nous retournons et rejetons l'accord (...) c'est une recette très rapide, mes amis, pour que le dollar américain cesse...