- Le député Hani Kobeyssi (Amal), au cours d'une cérémonie funèbre à Doueir : « Nous sommes aux côtés de notre armée nationale et nous n'acceptons pas que quelqu'un y porte atteinte, que ce soit de l'intérieur ou de l'extérieur. »
- Le bloc de Zahlé dans un communiqué : « Nous mettons en garde contre le danger du discours offensif de certains chefs politiques contre le commandant en chef de l'armée et l'institution militaire (...). Les masques sont tombés dès la première épreuve de force. Ceux qui prétendaient se soucier de l'armée devaient la protéger jusqu'au bout, pas se jeter sur elle, sur son chef, ses officiers et ses soldats. »
- Le député Kassem Hachem (bloc Amal), dans un entretien à la radio al-Fajr : « La prorogation du mandat des chefs militaires et sécuritaires fait désormais partie du passé et elle est entrée en application. Nous recherchons maintenant les moyens de régler les restes de la crise et d'empêcher ses répercussions. »
- L'ancien vice-président de la Chambre, Élie Ferzli, à la Voix du Liban, 93.3 : « L'esprit qui a été adopté dans l'affaire des nominations dès le départ était qu'une défaite devait être assénée à Michel Aoun pour qu'il ne participe pas à la prise de décision et aux nominations en tant que représentant de la plupart des chrétiens, ce qui est la logique qui prévaut depuis 1990. »
- L'ancien directeur de la garde républicaine, le général Moustapha Hamdane, à la radio al-Nour : « Lorsque Michel Aoun a été célébrer son anniversaire chez Saad Hariri, est-ce moi qui lui ai dit de le faire ? Un homme averti en vaut deux, et j'ai averti le général Aoun. »
- Le chef du Courant indépendant, l'ancien vice-président du Conseil Issam Abou Jamra, à l'agence al-Markaziya : « Ceux qui plaident en faveur des nominations devraient se rendre à la Chambre et élire un président de la République, porte d'entrée principale pour la nomination du commandant en chef de l'armée et d'autres chefs sécuritaires. Selon quelle logique peut-on blâmer les autres de ne pas avoir nommé un nouveau commandant en chef de l'armée, alors qu'ils s'abstiennent, pour des raisons personnelles, (...) d'élire un président ? C'est une hérésie ! »
- Le vice-président du courant du Futur, l'ancien député Antoine Andraos, à l'agence al-Markaziya : « Les gens en ont assez de ce que fait le général Aoun au niveau de la paralysie du pays et de l'économie pour servir l'intérêt de ses beaux-fils. Il faut mettre fin à cela. Si le général Aoun n'est pas satisfait de ce qui se produit, qu'il démissionne du gouvernement et de la Chambre, puisqu'ils sont illégaux, comme il le dit. Qu'il tienne un référendum populaire concernant sa volonté de descendre dans la rue. La dynamique de ses partisans cette semaine sera comme la dernière fois, sauf si les milices du Hezbollah s'habillent en orange et se joignent à lui. »
- Le député Jamal Jarrah (bloc du Futur), dans un entretien à la Voix du Liban, 93.3 : « L'approche du général Michel Aoun, selon laquelle "soit vous faites ce que je veux, soit je bloque les institutions et je prends l'armée pour cible", n'a donné aucun résultat par le passé et ne conduira qu'à plus d'effondrement au sein des institutions de l'État. Du dialogue avec le Futur, le général ne veut qu'une chose : son élection à la présidence de la République et la nomination de son beau-fils, le général Chamel Roukoz, au poste de commandant en chef de l'armée. En plus, il souhaite conserver ses options politiques sur lesquelles nous ne sommes pas d'accord, concernant notamment l'ingérence en Syrie et les armes du Hezbollah. En bref, il veut que le Futur souscrive à son projet politique, celui de mettre le Liban dans le camp de la Syrie et de l'Iran. Je ne crois pas qu'il y ait des solutions à la crise actuelle à l'horizon. »
- Le bloc de Zahlé dans un communiqué : « Nous mettons en garde contre le danger du discours offensif de certains chefs politiques contre le...