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Nos Lecteurs ont la Parole - Joe ACOURY

Des poubelles correspondantes

Faute de règlement adapté, les ordures des gens envahissent le faux paysage de la célèbre insouciance du Libanais et collent si justement à la réalité de rues, génératrices à volonté de bosses et de trous. Les circulations systématiquement fermées sur des routes déjà parsemées de pièges subtilement invisibles aux tournants correspondent sans équivoque national à un paysage récent, dramatiquement complémentaire : celui des ordures qui stagnent, suffocantes et déchargées pêle-mêle. Rien de plus typiquement de chez nous que la politique des absences qui confirme les scènes de pourritures malgré l'irrésistible « welcome to Lebanon ». La raison la plus simple de ce résultat en pleine chaleur d'été est le choix du non-choix chez la majorité des Libanais et l'alternative de la corruption naturelle chez ces politiciens qui jubilent du coup à une après-crise bien orchestrée.
Le recours à la dépendance pour la sécurité ontologique de chacun ne peut ici cohabiter avec la non-prévisibilité des solutions à nos poubelles ni avec les risques de mettre en danger l'hygiène publique. Les déterminismes de l'appartenance viscérale aux parents, au couple, à la famille, à la communauté, à la société aux influences multiples, au passé, aux pays de la région n'y peuvent rien pour répondre à la gêne résultant des moustiques toxiques, à la hantise des odeurs envahissantes et à la difficulté de résoudre un gros problème sanitaire appelé à durer !
Citoyen, vas-tu encore chercher frénétiquement ailleurs ? Regarde le désordre de ta vie et active une autre forme de conscience. Celle qui s'occupe de l'ordinaire et de l'urgent pour réagir à ton assassinat . Engage-toi à ne plus sombrer dans le « confortable » conformisme de l'attente. Il paralyse l'indispensable choix de respirer ! Réalise que la vie catastrophique à laquelle tu concours est ce que les politiques et les politiciens ont promis. Pour comprendre cela, il ne faut plus t'abandonner mais agir, même tardivement, pour sauver ce que tu as de plus précieux : la part égoïste de toi-même pour ta propre sauvegarde.

Faute de règlement adapté, les ordures des gens envahissent le faux paysage de la célèbre insouciance du Libanais et collent si justement à la réalité de rues, génératrices à volonté de bosses et de trous. Les circulations systématiquement fermées sur des routes déjà parsemées de pièges subtilement invisibles aux tournants correspondent sans équivoque national à un paysage...
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