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Liban

Au Sud, des formations militaires italiennes, destinées aux soldats de tout le Liban

La base de Samiya abrite des militaires libanais et italiens. Ces derniers dispensent des formations aux soldats et officiers libanais venus de tout le Liban.

À quelques kilomètres de Naqoura et à trente kilomètres de Chamaa, dans le village de Samiya, se dresse une caserne de l'armée libanaise. Les lieux avaient été aménagés, avec l'adoption de la 1701, par le contingent turc. Aujourd'hui, ils abritent des militaires libanais et italiens.
Ces soldats italiens ne font pas partie de la Finul. Leur mission, qui a pour but la coopération au plan de la formation avec l'armée libanaise, a été lancée en mai 2014, suite à la conférence de Rome, organisée pour manifester le soutien que la communauté internationale accorde à l'armée libanaise.
Baptisée Mibil (Mission italienne bilatérale au Liban), elle pourvoit à l'armée libanaise, selon les besoins et en étroite coopération avec cette dernière, des formations destinées aux militaires, une sorte de formation de formateurs qui ne touche pas uniquement les soldats libanais stationnés au Liban-Sud, mais également ceux qui sont déployés dans tout le Liban, au Nord, dans la Békaa et à Beyrouth; les soldats se rendent dans cette caserne pour bénéficier du soutien et du savoir-faire italiens.
Le commandant italien de cette unité, le colonel Andrea Monti, arrivé en février dernier au Liban, souligne que le budget de la mission s'élève pour l'année 2015 à un million d'euros ; la somme inclut également une remise de matériel à l'armée libanaise.
Les fonds ont été aussi utilisés pour aménager trois classes et une salle de conférences. Les cours se donnent en langue italienne avec un traducteur libanais. Les formateurs, des militaires italiens, viennent spécialement d'Italie pour dispenser les cours qui, selon les thèmes, s'adressent aux officiers ou aux soldats.
Jusqu'à présent, sept modules, s'étalant de deux à dix semaines, ont été donnés. Ils sont certes divisés entre théorie et pratique.
Il s'agit de cours relatifs aux premiers soins, à la gestion des émeutes, l'aide psychologique, aux moyens de se protéger en cas d'attaque nucléaire chimique ou bactériologique, à la protection des unités, aux moyens de neutraliser les snipers et à la coopération militaro-civile.
Pour le prochain semestre, qui commencera au début du mois de septembre, ces mêmes modules ainsi que d'autres seront dispensés.
Un module sera donné à Beyrouth en coopération avec la société civile.
Sur le plan des nouveaux cours mis en place, deux sont actuellement en préparation. Il s'agit de la défense en montagne, en hiver, et de la préservation des indices sur le lieu du crime. Ce dernier module, dispensé par des experts de la police italienne, s'adressera à la police militaire libanaise.
Le colonel Monti souligne que cette mission, qui a pour but la formation des formateurs et qui touche donc le plus grand nombre possible de militaires libanais, durera le temps nécessaire.
Selon les cours dispensés, les effectifs de l'unité italienne varient entre dix et trente-cinq militaires.

Pat. K.

À quelques kilomètres de Naqoura et à trente kilomètres de Chamaa, dans le village de Samiya, se dresse une caserne de l'armée libanaise. Les lieux avaient été aménagés, avec l'adoption de la 1701, par le contingent turc. Aujourd'hui, ils abritent des militaires libanais et italiens.Ces soldats italiens ne font pas partie de la Finul. Leur mission, qui a pour but la...

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