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Le PKK "n'a jamais respecté" les négociations de paix, selon le ministre turc des AE

Les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) "n'ont jamais mis fin à leurs actes terroristes", mais le processus de paix n'est pas enterré pour autant, a affirmé lundi le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Cavusoglu.

"Nous n'avons jamais dit que le processus de négociations de paix était terminé. Mais le PKK ne l'a jamais respecté", a estimé dans un entretien avec l'agence portugaise de presse Lusa M. Cavusoglu, qui a rencontré à Lisbonne son homologue portugais Rui Machete.

Le régime du président Recep Tayyip Erdogan a engagé à l'automne 2012 des discussions de paix avec le chef emprisonné du PKK, Abdullah Öcalan, toutefois ces négociations n'ont abouti à aucun accord.

Ces derniers jours, la Turquie est passée à l'offensive contre le groupe jihadiste Etat islamique en Syrie, mais a aussi frappé les rebelles du PKK en Irak.

Les Kurdes du PKK ont "tiré parti de la situation dans la région, du fait que la Turquie a commencé à combattre Daech (acronyme arabe de l'Etat islamique) et ils ont augmenté leurs attaques et leurs activités terroristes en Turquie" a ajouté le ministre turc des Affaires étrangères. "C'est pourquoi nous devons aussi atteindre des cibles du PKK dans le nord de l'Irak".

"On ne peut pas dire que le PKK soit meilleur que Daech parce qu'il le combat. Il n'y a pas de différences entre eux, ce sont des terroristes, il faut tous les éliminer", a-t-il lancé dans l'après-midi au cours d'une conférence de presse.

Mevlüt Cavusoglu a aussi reproché au Parti démocratique des peuples (HDP, prokurde), qui avait remporté un succès inédit aux législatives du 7 juin en obtenant 13% des voix, d'être "affilié au PKK".

Le HDP "pourrait être un médiateur important", a-t-il estimé. "Mais à la place, il appelle les citoyens kurdes à être armés, à manifester, à violer l'ordre public".

"Il doit choisir entre la démocratie et le terrorisme", a-t-il insisté devant la presse.

Les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) "n'ont jamais mis fin à leurs actes terroristes", mais le processus de paix n'est pas enterré pour autant, a affirmé lundi le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Cavusoglu."Nous n'avons jamais dit que le processus de négociations de paix était terminé. Mais le PKK ne l'a jamais respecté", a estimé dans un entretien...