Le CAC clôture une fois de plus en baisse de 0,57 %, à 4 808 points, victime de l'incertitude avant les résultats du référendum grec dimanche. Pour autant, les marchés n'ont pas cédé à la panique, même si la correction hebdomadaire est assez significative, avec une baisse de 5 %.
Les Grecs doivent ainsi choisir s'ils acceptent le nouveau plan d'austérité des négociateurs européens. Si ces douloureuses réformes sont acceptées, un nouveau plan d'aide européen sera déclenché pour permettre au pays de rembourser ses créanciers comme prévu. Le gouvernement d'Alexis Tsipras reste opposé à l'application de ces mesures d'austérité, et a appelé à voter « non ». Néanmoins, ce rejet de l'austérité conduirait à un arrêt de l'aide financière que le pays reçoit. La Grèce ferait ainsi probablement défaut sur les 3,5 milliards d'euros qu'elle doit à la BCE en juillet, après avoir fait défaut sur 1,6 milliard qu'elle devait au FMI le 30 juin. Un défaut auprès de la BCE pourrait poser des problèmes pour que le pays reste dans la zone euro.
Du côté des valeurs, le secteur automobile est bien orienté. Faurecia s'adjuge 1,99 %, à 38,14 euros, Montupet s'adjuge aussi 1,69 %, à 66,03 euros. À l'inverse, lanterne rouge, Solocal abandonne 3,4 %, à 0,42 euros. Lanterne rouge, Technip perd 1,86 %, à 54,43 euros. Le secteur des services aux collectivités est également mal orienté à l'image de GDF Suez et d'EDF qui redonnent respectivement 1,47 % et 1,11 %.
Sur le marché des changes, l'euro résiste étonnamment bien malgré l'incertitude grecque. Il continue de flirter autour du seuil des 1,11 $ en légère hausse de 0,15 %. Il redonne en revanche un peu de terrain (- 0,29 %) face au yen, pour s'échanger à 122,69 yens.
Cet article est réalisé par Fidus
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