Le Premier ministre libanais Tammam Salam a exprimé dans les colonnes du quotidien al-Liwaa' son ras-le bol des critiques du camp aouniste concernant les performances du gouvernement.
"J'exerce mes prérogatives constitutionnelles sans défier ou offenser quiconque, a insisté M. Salam. Mais je ne permettrai à personne de me défier ou de défier le gouvernement".
Lors du Conseil des ministres qui s'est tenu hier, après trois semaines de crise, Tammam Salam a mis les membres de son équipe devant leurs responsabilités et brisé le blocus que les ministres aounistes imposaient à l'examen de l'ordre du jour. Durant cette séance houleuse, le chef du gouvernement a fini par sortir de la salle en claquant la porte, poussé à bout par les ministres du bloc Aoun.
"Nul ne peut imposer ses choix ou opinions aux autres, et l'opposition de cinq ministres (aounistes) n'annule pas le vote des 18 autres", a ajouté M. Salam, en référence à la décision votée jeudi afin de débloquer 21 millions de dollars à titre de subventions pour l'exportation de produits agricoles et industriels vers les pays arabes.
"J'exerce mes prérogatives constitutionnelles sans défier ou offenser quiconque, a insisté M. Salam. Mais je ne permettrai à personne de me défier ou de défier le gouvernement".
Lors du Conseil des...
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