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Moyen Orient et Monde - Nucléaire

L’Iran et les États-Unis évoquent des « progrès »

Le chef de l'AIEA est attendu à Téhéran.

« Nous travaillons très, très dur, et nous faisons face à des questions très difficiles, mais nous pensons que nous faisons des progrès et c’est pourquoi nous allons continuer à travailler », a déclaré John Kerry lors d’un point-presse devant le palais Coburg, à Vienne. Christian Bruna/AFP

Le chef de la diplomatie américaine John Kerry et son homologue iranien Mohammad Javad Zarif ont tous deux évoqué hier des « progrès » dans les négociations marathon sur le nucléaire iranien, alimentant l'espoir de parvenir à un accord historique malgré la persistance de divergences sur plusieurs points.
En effet, dans des termes quasiment identiques, MM. Kerry et Zarif, les deux principaux acteurs dans ce dossier, ont assuré hier que des « progrès » justifiaient une poursuite des pourparlers au-delà de la date butoir initiale du 30 juin. « Nous travaillons très, très dur, et nous faisons face à des questions très difficiles, mais nous pensons que nous faisons des progrès et c'est pourquoi nous allons continuer à travailler », a déclaré M. Kerry lors d'un point-presse devant le palais Coburg, où ont lieu les discussions. « Nous avons fait des progrès et nous continuerons de faire des progrès », a lui aussi souligné M. Zarif un peu plus tôt.
Signe d'une légère détente, l'Iran a annoncé avoir récupéré 13 tonnes d'or faisant partie de ses réserves bloquées dans le cadre des sanctions internationales, après un accord conclu en marge des négociations à Vienne.
L'Iran et les puissances du P5 1 (Chine, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Allemagne) se sont donné jusqu'au 7 juillet, au moins, pour parvenir à un accord final dans le dossier. Mais MM. Kerry et Zarif ont tous deux rappelé que les négociations achoppaient toujours sur des points cruciaux.
Les pourparlers doivent s'intensifier aujourd'hui avec les arrivées de Laurent Fabius et Wang Yi, les ministres français et chinois, ainsi que celle de la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, tandis que le chef de l'AIEA, l'agence atomique des Nations unies, est attendu à Téhéran. Yukiya Amano doit rencontrer aujourd'hui les autorités iraniennes au plus haut niveau afin d'« accélérer la résolution des questions toujours en suspens ». L'agence onusienne sera en effet un des acteurs-clés en cas d'un accord, qui placerait le programme nucléaire iranien sous étroit contrôle international, en échange d'une levée des sanctions.
L'AIEA, qui déploie en moyenne quatre à dix inspecteurs quotidiennement en Iran, a certes déjà accès aux sites nucléaires. Mais la communauté internationale veut pouvoir renforcer et élargir le périmètre de ses inspections. M. Amano discutera aussi de la PMD (possible dimension militaire) du programme nucléaire iranien, a précisé de son côté l'agence iranienne Isna. Des demandes qui se sont heurtées au non catégorique du guide suprême, Ali Khamenei, mais l'Iran « proposera des solutions pour résoudre les différends », a ajouté Isna, citant une source proche des négociations.

(Source : AFP)

Le chef de la diplomatie américaine John Kerry et son homologue iranien Mohammad Javad Zarif ont tous deux évoqué hier des « progrès » dans les négociations marathon sur le nucléaire iranien, alimentant l'espoir de parvenir à un accord historique malgré la persistance de divergences sur plusieurs points.En effet, dans des termes quasiment identiques, MM. Kerry et Zarif, les...

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