Maintenant que la Bourse grecque est fermée, les amateurs de sensations fortes peuvent assouvir leur goût du risque sur les marchés chinois. Après avoir chuté de 27 % par rapport au record du 12 juin, l'indice a spectaculairement rebondi. What's next ?
La Bourse chinoise a encore connu une séance extrêmement agitée. La Grèce n'intéresse pas beaucoup les dizaines de millions de particuliers chinois qui veulent faire fortune sur la Bourse. Ce qui les intéresse, c'est de savoir si le gouvernement va les sauver. Car depuis quelques semaines, la Bourse chinoise s'est effondrée. Elle est même techniquement entrée dans ce qu'on appelle un « bear market », un marché baissier puisqu'elle a chuté de plus de 20 % depuis son record du 12 juin.
Il faut dire qu'elle avait progressé de plus de 150 % en un an.
La Banque centrale est donc intervenue ce week-end. En baissant les taux de façon drastique. Mais cela n'a pas empêché la Bourse de perdre plus de 10 % avant de rebondir. En plus de la baisse des taux, le gouvernement incite les caisses de retraite à acheter des actions et a suspendu quelques introductions en Bourse majeures pour éviter une nouvelle offre d'actions trop importante.
Quelle est la visibilité sur ce marché ? Totalement nulle. Si un rebond puissant est acquis pour les jours qui viennent, personne ne sait si la bulle chinoise va enfin se dégonfler ou si elle va reprendre sa course folle. Ce qui est intéressant, c'est que les autres marchés émergents sont écartelés entre la Grèce et la Chine. Une fois de plus, une chose est sûre : c'est le grand retour de la volatilité. Rappelez-vous. Janet Yellen la patronne de la FED nous avait prévenus. Dans un monde à taux zéro, il faut s'attendre à une forte volatilité des actifs financiers.
Cet article est réalisé par Fidus
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