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Moyen Orient et Monde

En Syrie, le régime ne contrôle plus que sa frontière avec le Liban

Avec la capture par le groupe État islamique (EI) du passage de Tanaf avec l'Irak, le régime de Bachar el-Assad ne contrôle plus en pratique que ses frontières terrestres avec le Liban. Sur les 19 postes-frontières officiels avec le Liban, la Jordanie, l'Irak et la Turquie, sept sont contrôlés par le régime, dont cinq avec le Liban et deux avec la Turquie, mais fermés par Ankara, quatre par les autonomistes kurdes, quatre par l'EI et quatre par la branche d'el-Qaëda ou les rebelles. Ces derniers contrôlent également un passage non officiel avec Israël.

Avec la Turquie (9 postes-frontières) :
– Kassab, dans la province de Lattaquié, est sous le contrôle du régime, mais fermé par les autorités turques depuis des combats en 2014 entre armée et rebelles islamistes qui en ont brièvement pris le contrôle.
– Bab el-Hawa, dans la province d'Idleb, sous contrôle de groupes rebelles et du Front al-Nosra, branche syrienne d'el-Qaëda.
– Bab el-Salama, dans la ville d'Azaz, qui est sous le contrôle de rebelles islamistes.
– Jarablos, dans la province d'Alep, tenu par l'EI.
– Tal-Abiad, dans la province de Raqqa, tenu par l'EI qui contrôle en quasi-totalité la province.
– Aïn el-Arab, dans la province d'Alep, tenu par des combattants kurdes.
– Ras el-Aïn, dans la province de Hassaké. Il fut le théâtre de violents combats à l'été 2013 entre l'EI et des combattants kurdes, avant que ces derniers n'expulsent les jihadistes du poste-frontière et de la ville de Ras el-Aïn.
– Qamichli-Nassibine, seul point de passage de la province de Hassaké aux mains des forces gouvernementales. Il a été néanmoins fermé par Ankara qui refuse tout contact avec le régime syrien.
– Aïn-Diwar, dans la province de Hassaké, contrôlé par les combattants kurdes.

Avec l'Irak (trois postes-frontières) :
– Al-Yaaroubiyé, dans la province de Hassaké, contrôlé par les combattants kurdes. Du côté irakien, son nom est Rabia.
– Boukamal, dans la province de Deir el-Zor, sous le contrôle de l'EI qui en a chassé al-Nosra et des rebelles. Du côté irakien, le poste s'appelle al-Qaïm.
– Al-Tanaf, au sud de Deir el-Zor. Ce passage est tombé jeudi aux mains de l'EI après avoir été l'unique poste-frontière avec l'Irak aux mains des forces gouvernementales. Du côté irakien, le poste s'appelle al-Walid.

Avec la Jordanie (deux postes-frontières) :
– Nassib, dans la province de Deraa, aux mains des rebelles depuis le 1er avril 2015, après avoir été le seul passage avec la Jordanie contrôlé par le régime. Du côté jordanien, le poste se nomme Jaber.
– Ancienne douane de Deraa, prise par le Front al-Nosra et d'autres brigades islamistes en octobre 2013. Du côté jordanien, le poste s'appelle al-Ramtha.

Avec le Liban (cinq postes-frontières) :
Les cinq postes-frontières entre la Syrie et le Liban (dans les provinces de Damas et de Homs) sont contrôlés par les forces gouvernementales :
– Jdaïdet-Yabous, appelé Masnaa du côté libanais.
– Daboussiyé, appelé Abboudiyé du côté libanais.
– Joussié, appelé al-Qaa du côté libanais.
– Tal-Kalakh, appelé Bouqueiya du côté libanais.
– Tartous, appelé al-Arida du côté libanais.

Avec Israël :
Pas de poste-frontière officiel entre la Syrie et Israël, officiellement en état de guerre, mais le point de passage de Quneitra est aux mains des rebelles. Israël occupe une partie du plateau du Golan depuis 1967.

La frontière maritime :
Tous les ports sont aux mains du régime.

Avec la capture par le groupe État islamique (EI) du passage de Tanaf avec l'Irak, le régime de Bachar el-Assad ne contrôle plus en pratique que ses frontières terrestres avec le Liban. Sur les 19 postes-frontières officiels avec le Liban, la Jordanie, l'Irak et la Turquie, sept sont contrôlés par le régime, dont cinq avec le Liban et deux avec la Turquie, mais fermés par Ankara, quatre...

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