Rechercher
Rechercher

Moyen Orient et Monde - Sommet de Riga / Partenariat oriental

Prudents face à Moscou, les 28 poursuivent leur flirt avec six pays de l’ex-URSS

Les chefs d'État et de gouvernement de l'Union européenne (UE), réunis hier à Riga dans le cadre d'un sommet du Partenariat oriental, ont réaffirmé qu'ils poursuivraient leur rapprochement économique et politique avec six républiques de l'ex-URSS.
Dix-huit mois après le précédent sommet de ce partenariat qui réunit l'UE, l'Ukraine, la Moldavie, la Biélorussie, la Géorgie, l'Arménie et l'Azerbaïdjan, et qui avait été marqué par les tensions en Ukraine, les Vingt-Huit ont fait quelques gestes à l'adresse de Kiev et des autres gouvernements qui aspirent à rejoindre le club européen. Mais ils ont aussi martelé qu'une adhésion n'était pas à l'ordre du jour, notamment pour l'Ukraine, la Moldavie et la Géorgie, les trois pays qui ont le plus avancé vers l'UE en signant des accords d'association synonymes à terme de libre-échange. « Personne n'a promis que le Partenariat oriental serait la voie automatique pour une adhésion à l'UE », a résumé le président du Conseil européen, Donald Tusk. « L'UE est un partenaire au long cours », a-t-il souligné, ajoutant que la coopération ne pouvait pas toujours avancer « à pas de géant ».
Seul lot relatif de consolation, la Géorgie et l'Ukraine ont reçu des signaux encourageants sur une possible libéralisation en 2016 du régime de visas à l'entrée dans l'UE, déjà accordée aux Moldaves. « Je suis très optimiste » sur cette question, a déclaré le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, en rappelant toutefois que Kiev et Tbilissi devaient encore procéder pour cela à un certain nombre de réformes qui seront examinées le 15 décembre par l'UE. « Il est important pour ces pays d'avoir des perspectives claires sur les visas », a renchéri la chancelière allemande Angela Merkel.
Le président français François Hollande a souligné que le partenariat avec l'Est ne devait pas se faire au détriment de la relation déjà tendue avec la Russie, qui se braque contre tout ce qu'elle considère comme une intrusion dans sa sphère d'influence. « Nous ne devons pas faire de ce Partenariat oriental un conflit de plus avec la Russie », a souligné M. Hollande à l'issue d'une rencontre trilatérale avec Mme Merkel et le président ukrainien Petro Porochenko.
Enfin, le Premier ministre britannique David Cameron a lancé hier la première salve d'une bataille qui s'annonce difficile pour réformer l'UE et in fine assurer le maintien de son pays dans l'Union. Reprenant une antienne de campagne, M. Cameron s'est dit « déterminé » à renégocier les termes de l'appartenance du Royaume-Uni à l'UE avant un référendum d'ici à la fin 2017 sur un éventuel « Brexit », autrement dit, la sortie du Royaume-Uni du groupe des 28.

(Sources : agences)

Les chefs d'État et de gouvernement de l'Union européenne (UE), réunis hier à Riga dans le cadre d'un sommet du Partenariat oriental, ont réaffirmé qu'ils poursuivraient leur rapprochement économique et politique avec six républiques de l'ex-URSS.Dix-huit mois après le précédent sommet de ce partenariat qui réunit l'UE, l'Ukraine, la Moldavie, la Biélorussie, la Géorgie,...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut