Drame d'Alejandro Gonzalez Inarritu, avec Cate Blanchett, Brad Pitt et Gael Garcia Bernal. En plein désert marocain, un coup de feu retentit. Il va déclencher toute une série d'événements qui impliqueront un couple de touristes américains au bord du naufrage, deux jeunes Marocains auteurs d'un crime accidentel, une nourrice qui voyage illégalement avec deux enfants américains, et une adolescente japonaise rebelle dont le père est recherché par la police à Tokyo. Séparés par leurs cultures et leurs modes de vie, chacun de ces quatre groupes de personnes va cependant connaître une même destinée d'isolement et de douleur. Oscar de la meilleure musique à Gustavo Santoalalla. Un drame haletant, qui serre le cœur et l'esprit tout au long de son cheminement, porté dignement par le tandem vibrant, débordant d'humanité et de simplicité, Pitt-Blanchett. Dimanche sur TF1 à 21h55.
The Lady From Shanghai
Drame, policier, thriller américain, 1947. Réalisation d'Orson Welles, avec Rita Hayworth, Orson Welles et Everett Sloane. À Cuba, Michael, marin irlandais en quête d'un emploi, sauve d'une agression une jeune femme, Elsa. Le mari d'Elsa, avocat célèbre, offre à Michael d'embarquer sur son yacht pour une croisière vers San Francisco. Elsa et Michael tombent amoureux et Grisby, l'associé de Bannister, s'aperçoit de cet amour. Il veut disparaître et propose à Michael 5 000 dollars pour signer un papier dans lequel il confesse l'avoir tué. Le tournage ne fut pas exempt de tensions. Orson Welles s'était engagé depuis longtemps à faire un film pour Harry Cohn, et The Lady from Shanghai était pour lui le moyen de régler cette dette. Il ne s'agissait donc probablement pas d'un projet lui tenant énormément à cœur. Rita Hayworth, de son côté, avait entamé une procédure de divorce contre Welles (qu'elle avait épousé en 1943), mais elle accepta néanmoins le rôle d'Elsa Bannister. Lorsque les journalistes l'interrogèrent sur ce point, elle répondit qu'elle « le (devait) à Orson ». Dimanche sur Arte, 21h45.