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Moyen Orient et Monde

Images du monde

Merkel à Dachau pour commémorer la libération du camp de la mort

 

 

D'anciens déportés et Angela Merkel se sont retrouvés hier à Dachau (sud de l'Allemagne) sous une pluie battante pour commémorer dans une grande émotion la libération du camp nazi, qui en cette année du 70e anniversaire prend un relief particulier, en raison de la participation exceptionnelle de la chancelière allemande. Durant ces 12 mois de cérémonies marquant la fin de la barbarie nazie, c'est la seule fois où la dirigeante allemande participe à une cérémonie dans un camp de concentration. En raison du grand âge des rescapés, c'est également l'une des dernières occasions où la chancelière, en tant que représentante du gouvernement allemand, et les témoins encore en vie se retrouvent dans ce lieu de mémoire.
Arrivée sous des trombes d'eau, Angela Merkel a été accueillie notamment par le président du Conseil central des juifs d'Allemagne, Josef Schuster. Elle s'est exprimée après un hommage aux victimes devant le four crématoire de ce camp situé à 17 km au nord-ouest de Munich, le premier créé par le régime nazi, en 1933. Évoquant le « grand honneur » de retrouver des survivants de la barbarie nazie, Angela Merkel, née neuf ans après la fin de la Seconde guerre mondiale, a également martelé que le judaïsme était « une partie de notre identité ».
Puis, avec un ancien déporté français de 94 ans, Clément Quentin, la chancelière, le visage fermé, en imperméable bleu marine, a déposé une gerbe de fleurs devant l'ancien crématorium.
Dans un silence étourdissant uniquement interrompu par les cloches des chapelles du camp, la foule, mêlant rescapés, anciens combattants américains et responsables politiques, a effectué à pied et sous la pluie le chemin vers la place d'appel où les prisonniers soumis au travail forcé étaient comptés chaque jour.
Plus de 130 survivants et leurs proches avaient auparavant franchi la porte d'entrée du camp en fer forgé sur laquelle est inscrite la sinistre devise des nazis « Arbeit macht frei » (« Le travail rend libre ») pour venir se recueillir sur les lieux de leur calvaire. Ce portail a été dérobé durant une nuit de novembre par des inconnus. Une copie a été inaugurée jeudi.
Christof Stache/AFP

 

Près de 700 otages de Boko Haram libérés

 

 

L'armée nigériane a libéré près de 700 otages en moins d'une semaine dans la forêt de Sambisa, repaire de Boko Haram dans le nord-est du pays. « L'assaut sur la forêt se poursuit sur divers fronts », a expliqué l'état-major dans un communiqué, expliquant porter ses efforts sur le « sauvetage des otages civils et sur la destruction de tous les camps terroristes et de leurs équipements » dans cette forêt.
Le porte-parole de l'armée, le colonel Sani Usman, a affirmé samedi à l'AFP que les otages avaient été libérés plus facilement que lors des précédentes opérations conduites dans cet ancien parc national de l'ère coloniale. « Il n'y a donc pas eu de victimes à déplorer parmi les otages libérés cette fois », a-t-il précisé. « Ils sont traumatisés et certains sont malades », a-t-il cependant ajouté. Les membres du dernier groupe vont désormais devoir être identifiés pour déterminer s'il s'agit bien « d'otages ou de combattants terroristes », a souligné le porte-parole.
Le nombre de captifs délivrés au cours des derniers jours donne une idée de l'ampleur des rapts de masse perpétrés par le groupe islamiste, désormais affilié à l'organisation État islamique. Selon Amnesty International, environ 2 000 femmes ont été kidnappées depuis début 2014 par Boko Haram. Des filles et femmes enlevées ont expliqué à cette organisation de défense des droits de l'homme avoir été soumises au travail forcé, à l'esclavage sexuel et avoir parfois dû combattre sur la ligne de front aux côtés des insurgés.
On ne sait toujours pas si parmi ces ex-otages se trouvent certaines des 219 lycéennes, dont le rapt à Chibok (Nord-Est) le 14 avril 2014 avait suscité l'indignation internationale. Nigerian Military/Handout via Reuters

 

Népal: au milieu de la dévastation, un survivant de 101 ans

 

 

Alors que des régions dévastées du Népal restaient toujours inaccessibles hier, huit jours après le séisme qui a fait au moins 7 200 morts, un survivant de 101 ans a été extrait des décombres de sa maison par les sauveteurs. Seulement légèrement blessé, le centenaire Funchu Tamang a été tiré hors des ruines de son habitation dans le district de Nuwakot, au nord-ouest de Katmandou, et transporté à l'hôpital, a annoncé hier la police. Un responsable du Centre national des opérations d'urgence a indiqué hier que le bilan humain allait « s'aggraver », tandis que le ministre des Finances prévenait que le chiffre définitif « sera beaucoup plus élevé ». Plus d'une semaine après la secousse, les autorités népalaises n'ont quasiment plus d'espoir de retrouver des rescapés dans les décombres. Des centaines de personnes sont toujours portées manquantes.
Par ailleurs, des agences d'alpinisme ont annoncé hier qu'elles annulaient leurs expéditions de printemps sur l'Everest, pour la seconde année consécutive, après l'avalanche déclenchée par le séisme qui a tué 18 sherpas et alpinistes le 25 avril. AFP

 

Week-end noir en Méditerranée

 

 

Dix migrants ont été retrouvés morts hier en Méditerranée pendant un week-end qui a vu plus de 5 800 personnes secourues. Ce total est parmi les plus élevés de ces dernières années, même s'il ne représente pas un record. Les 12 et 13 avril, plus de 6 600 migrants avaient été secourus en deux jours.
Huit cadavres ont été retrouvés sur deux bateaux différents, tandis que deux hommes se sont noyés en se jetant à l'eau pour monter plus vite à bord d'un navire de secours, selon les gardes-côtes, qui n'étaient pas en mesure de préciser la cause des premiers décès mais ont rappelé que les conditions étaient toujours « extrêmes » sur ces embarcations.
En outre, une embarcation de fortune est arrivée hier sur l'île italienne de Lampedusa, la plus proche des côtes africaines, avec 50 migrants à bord.
En revanche, les gardes-côtes libyens ont intercepté hier cinq bateaux à bord desquels se trouvaient environ 500 migrants qui tentaient de rejoindre l'Europe et qui ont été conduits vers Misrata, à l'est de Tripoli, selon des responsables qui n'ont pas précisé ce qui attendait les migrants à leur arrivée. Pour la seule journée de samedi, les gardes-côtes italiens avaient coordonné le secours de 3 690 migrants à bord de 17 embarcations en détresse, principalement au large de la Libye.
Pour hier, le nombre d'opérations a également été de 17, dont 4 étaient encore en cours en début de soirée. Le total des migrants secourus dans les 13 opérations terminées s'élevait à 2 152. Guardia Costiera / AFP

 

Malgré le couvre-feu à Baltimore, les manifestants réclament justice pour Freddie Graye

 

 

Plusieurs centaines de manifestants ont bravé samedi soir le couvre-feu instauré à Baltimore où des milliers de personnes avaient défilé pour dénoncer les brutalités policières et demander justice pour Freddie Gray. La police, en tenue antiémeute, a procédé à plusieurs arrestations, notamment après des bagarres, au lendemain de l'annonce de poursuites pénales contre six policiers de cette ville portuaire de l'est des États-Unis. Après le retour au calme, le gouverneur du Maryland a appelé à une journée de « prière et de paix » hier. De son côté, la maire de Baltimore a annoncé hier la levée immédiate du couvre-feu nocturne instauré dans la ville depuis mardi dernier.
« Pas de justice, pas de paix », avaient scandé des manifestants au départ d'un petit défilé depuis le lieu où le Noir de 25 ans a été arrêté. Le cortège avait ensuite rejoint d'autres protestataires rassemblés devant l'Hôtel de Ville de Baltimore. De 2 000 à 3 000 personnes, pour beaucoup jeunes et noires, loin toutefois des 10 000 annoncées par les organisateurs, s'étaient rassemblées dans une ambiance calme, voire festive, certains chantant et dansant. « Les jeunes ne sont pas des voyous », pouvait-on lire sur des pancartes brandies par les protestataires, venus notamment à l'appel des avocats de la cause noire, les Black Lawyers for Justice, dont le leader Malik Shabazz est un ancien membre du mouvement extrémiste New Black Panthers. Andrew Burton/Getty Images/AFP

Merkel à Dachau pour commémorer la libération du camp de la mort
 

 
D'anciens déportés et Angela Merkel se sont retrouvés hier à Dachau (sud de l'Allemagne) sous une pluie battante pour commémorer dans une grande émotion la libération du camp nazi, qui en cette année du 70e anniversaire prend un relief particulier, en raison de la participation exceptionnelle de la...

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