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Moyen Orient et Monde

Fin des négociations infructueuses entre opposants et émissaires de Damas à Moscou

L’ancien vice-Premier ministre syrien Qadri Jamil lors d’une conférence de presse à Moscou. Philipp Kireev/AFP

Les négociations entre une partie de l'opposition syrienne et des émissaires de Damas se sont achevées hier à Moscou sans aboutir à un résultat concret, à l'instar du premier volet des négociations moscovites en janvier.
Les participants ne sont tombés d'accord que sur l'adoption d'un « document de travail » en plusieurs points, qui reprend des principes généraux déjà actés lors des pourparlers de Moscou I en janvier. À l'époque, opposants et représentants du régime s'étaient mis d'accord sur le « respect de la souveraineté de la Syrie, de son unité et de son intégrité territoriale », la « lutte contre le terrorisme international », le « règlement de la crise syrienne par des moyens politiques et pacifiques conformément aux principes du communiqué de Genève du 30 juin 2012 », un rejet de toute ingérence étrangère et une levée des sanctions. « Aucun document à portée politique n'a été signé. Nous ne sommes pas parvenus à nous mettre d'accord jusqu'à la fin », a expliqué l'un des participants aux négociations, Samir Aïta. « Le régime syrien a laissé passer une chance de parvenir à un règlement politique », a lancé le président de l'association Démocratie et Entraide en Syrie.
« Sur le principe, nous avons des avancées positives. Nous avons réussi à trouver des positions communes », a estimé pour sa part Bachar al-Jaafari, ambassadeur de la Syrie à l'Onu et représentant de Damas dans ces négociations.
Selon lui, seul le manque de temps a empêché les différentes parties de s'entendre sur une position commune « pour combattre le terrorisme international », deuxième point d'un programme en comptant douze proposé par les émissaires de Damas aux représentants de l'opposition. « C'est cette question qui devra être traitée en priorité lors de notre prochaine rencontre », a-t-il ajouté, sans préciser la date d'un éventuel troisième cycle de discussion ni la teneur des points n'ayant pu être discuté lors de ces discussions. « Nous n'avions pas d'illusion sur le fait que cette conférence apporterait des solutions à tous les problèmes, mais nous sommes arrivés à nous entendre sur une série de points », a pour sa part affirmé Qadri Jamil, un ancien vice-Premier ministre syrien, démis de ses fonctions en 2013 et qui entretient de bonnes relations avec Moscou.
« La formation d'une sorte de position commune entre l'opposition est un but partagé, et c'est déjà positif », a-t-il estimé.
Après l'échec des premiers pourparlers en janvier, les espoirs d'arriver à un accord probant étaient maigres avant même le début de ce nouveau cycle de pourparlers auxquels ont participé une trentaine d'opposants à la représentativité très limitée, dont un grand nombre triés sur le volet par Damas. Alors que Moscou avait réussi à assurer la participation des deux principales formations d'opposition basées en Syrie, Damas a refusé de lever les interdictions de voyage pesant sur certains opposants, dont Louay Hussein, chef du Mouvement pour la reconstruction de l'État syrien. Invitée par la diplomatie russe, la Coalition nationale de l'opposition syrienne, considérée par la communauté internationale comme la principale force d'opposition au régime de Damas, avait, elle, annoncé à l'avance le boycott de la réunion.
(Source : AFP)

Les négociations entre une partie de l'opposition syrienne et des émissaires de Damas se sont achevées hier à Moscou sans aboutir à un résultat concret, à l'instar du premier volet des négociations moscovites en janvier.Les participants ne sont tombés d'accord que sur l'adoption d'un « document de travail » en plusieurs points, qui reprend des principes généraux déjà...

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