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Moyen Orient et Monde - France/Scrutin

Sans grande surprise, la droite sort victorieuse du second tour des départementales

Un remaniement de la gauche est attendu dans les prochaines semaines.

Le président socialiste François Hollande a perdu hier son fief de Corrèze, lors du second tour des départementales. Mehdi Fedouach/AFP

À deux ans de la présidentielle de 2017 en France, l'opposition de droite a remporté hier une large victoire face aux socialistes au pouvoir, à l'issue du second tour des élections départementales.
Le parti de droite UMP de l'ancien président Nicolas Sarkozy et ses alliés centristes (UDI) se sont assuré, au second tour du scrutin, le contrôle de 65 à 71 départements sur 101, selon des projections d'instituts de sondage. La gauche détenait jusqu'à présent 61 départements sur 101. Mais hier soir, les projections ne lui en accordaient plus que de 28 à 35. Parmi les pertes symboliques de la gauche, la Corrèze (Sud-Ouest), département du président François Hollande, et l'Essonne près de Paris, fief du Premier ministre Manuel Valls, ont basculé à droite. Le chef du gouvernement a reconnu une victoire « incontestable » pour « la droite républicaine », en l'attribuant aux divisions de « la gauche, trop dispersée ». Il a aussi déploré « des scores beaucoup trop élevés » du FN.
« Le désaveu à l'égard du pouvoir est absolument sans appel. Jamais une majorité n'avait perdu autant de départements. Jamais un pouvoir en place n'avait suscité une telle défiance et un tel rejet », a estimé de son côté Nicolas Sarkozy, patron de l'UMP. « L'alternance est en marche, rien ne l'arrêtera », a réaffirmé l'ex-chef de l'État.
Pour sa part, le Front national (FN, extrême droite) a engrangé de nombreux élus, « un magnifique succès » aux yeux de sa dirigeante Marine Le Pen. Mais le parti n'était pas certain de gagner son pari de prendre la direction d'au moins un département, d'après ces projections. Selon la formation d'extrême droite, il a échoué à prendre le Vaucluse (Sud), l'une de ses cibles privilégiées. Le scrutin d'hier a une nouvelle fois été boudé par un électeur sur deux, parmi les quelque 40 millions de Français appelés aux urnes, selon les instituts de sondage. Les sondeurs n'étaient pas en mesure de dire hier soir si le FN serait capable de remporter un département, ce qui constituerait une nouvelle première historique après ses percées aux municipales et aux européennes de 2014. Marine Le Pen s'est néanmoins félicitée du « niveau électoral exceptionnel » de son parti, « socle des victoires de demain ».

Quatrième revers
Ce scrutin départemental marque le quatrième revers électoral de rang en un an pour les socialistes au pouvoir, après les municipales, les européennes et les sénatoriales l'an dernier. La victoire de la droite a été amplifiée par l'éclatement de la gauche, divisée sur la politique sociale-libérale de l'exécutif et dont l'éparpillement avait entraîné l'élimination du PS et de ses alliés dans un quart des cantons dès le premier tour le 22 mars. Le président Hollande a laissé entendre qu'il ne changerait ni de politique ni de Premier ministre après le scrutin. « Mon gouvernement redoublera d'énergie, avec toujours comme priorité l'emploi, l'emploi, l'emploi », a assuré hier soir Manuel Valls, affirmant avoir « entendu » le « message », les « exigences » et la « colère » des Français. Le chef du gouvernement entame demain sa deuxième année en poste, avec l'intention affichée d'ouvrir de « nouveaux chantiers » pour aller chercher quelques décimales de croissance en plus et poursuivre sur son mot d'ordre depuis un an : la réforme.
Un remaniement de plus ou moins grande ampleur est cependant attendu dans les semaines à venir, et, à cette occasion, les écologistes pourraient à nouveau rejoindre l'exécutif. Des élus socialistes « frondeurs », critiques du gouvernement, ont appelé hier soir à un « contrat de rassemblement » de toute la gauche. Le président socialiste ne dispose que d'une majorité étriquée au Parlement, et un remaniement pourrait l'aider à élargir ses soutiens. La période est délicate pour un chef d'État qui reste toujours très impopulaire, sur fond de reprise économique poussive et de chômage solidement campé au-dessus de 10 % de la population active.

(Source : AFP)

À deux ans de la présidentielle de 2017 en France, l'opposition de droite a remporté hier une large victoire face aux socialistes au pouvoir, à l'issue du second tour des élections départementales.Le parti de droite UMP de l'ancien président Nicolas Sarkozy et ses alliés centristes (UDI) se sont assuré, au second tour du scrutin, le contrôle de 65 à 71 départements sur 101,...

commentaires (2)

HOLÉ... SARKOZY !

LA LIBRE EXPRESSION

19 h 02, le 30 mars 2015

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Commentaires (2)

  • HOLÉ... SARKOZY !

    LA LIBRE EXPRESSION

    19 h 02, le 30 mars 2015

  • Une gifle magistrale a hollandouille pour mettre fin a la stupidite de croire que s'allier aux lobyistes sionisto/bensaoudique mene a la victoire ,forcement . Marine Lepen va nous mettre tout ca a la poubelle .

    FRIK-A-FRAK

    13 h 59, le 30 mars 2015

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