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Liban

Ils ont dit...

Le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan, hier, dans son prêche du vendredi : « Ce qui se produit au Yémen ébranle l'être humain dans toutes ses ramifications et nous met face à une situation qui n'a d'autres horizons que le meurtre, la destruction, le déplacement, l'humiliation et la répression. Ce qui se produit au Yémen, aucun esprit, aucune religion, aucune conscience, aucune humanité ne saurait l'accepter. Il est inimaginable que la colère de 185 bombardiers de la mort s'abatte sur Sanaa et ses environs pour faucher des innocents. Nous affirmons à tout le monde : les habitants du Yémen sont des Arabes et des musulmans. Nous devons les préserver (...). Nous condamnons ce qui s'est produit sur le territoire yéménite comme agressions, répressions, atteintes, tueries et destructions. Certains régimes arabes n'ont pas une once de pudeur ou de honte. En toute insolence, ils bombardent un peuple opprimé et fatigué. C'est pourquoi un sursaut de conscience sérieux et frappant est nécessaire, afin de réveiller les gens et les pays face à l'ampleur du complot mené contre le pauvre peuple yéménite. Est-il permis que des avions achetés avec du pétrole arabe et le labeur de l'homme soient dirigés contre un peuple arabe et musulman pour le tuer sur son territoire ? (...) Cela nous met sur la voie de l'effondrement. (...). Le Yémen n'est pas iranien ou étranger, il est arabiste au plein sens du terme (...). Où étaient les avions arabes lorsque Gaza était attaquée par les sionistes ? Où étaient-ils lorsque le Liban-Sud, la Békaa et toutes les régions du Liban étaient frappés ? (...). La Ligue arabe est appelée à mettre fin à cette agression. »

Le président de l'ordre de la presse, Aouni el-Kaaki, citant le mufti de la République, cheikh Abdellatif Deriane, à l'issue d'une rencontre avec lui : « Le mufti est pour l'unité et la solidarité interarabes face à tout incident qui se produit dans le monde et soutient de manière immédiate toute décision arabe unie, prise par les leaders arabes, dans la mesure où l'intérêt arabe est au-dessus de toute considération. Ce qui se produit au Yémen est anormal, et les Arabes ont décidé de rectifier le cours des choses pour sauver l'État du Yémen et son peuple, et revenir à la légalité (...). Le mufti souligne que la sécurité des États arabes et la sécurité nationale arabe constituent une ligne rouge. Nous ne permettrons à personne de transgresser, d'ignorer ou de jouer avec cette ligne sous des slogans boiteux. De Dar el-Fatwa au sein de la République libanaise, le mufti affirme qu'il salue l'Arabie saoudite et soutient ses décisions courageuses qui dénotent un éveil arabe et islamique juste et clair, et qui s'est manifesté par la participation et le soutien des frères arabes à la décision prise par le roi Salmane ben Abdel Aziz, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et ses frères du CCG, de la Jordanie et du Maroc. Le mufti affirme que l'Arabie saoudite a épuisé tous les moyens politiques pour résoudre les problèmes du Yémen et a finalement eu recours à l'option militaire qui était juste en fonction du timing. (...) En dépit de toutes les initiatives diplomatiques, l'autre camp n'a pas répondu. Il était donc nécessaire de prendre cette décision difficile et coûteuse, mais opportune et juste, afin de ramener la sécurité et la stabilité au Yémen. »

Samir el-Jisr, député de Tripoli et l'un des représentants du courant du Futur au dialogue avec le Hezbollah, à l'agence al-Markaziya : « Nous poursuivons le dialogue (avec le Hezbollah), qui devrait ne pas subir les retombées des développements au Yémen, lesquels sont une question d'ordre régional. Ces développements feront l'objet d'un dialogue, sans entrer dans les détails. Il est nécessaire de prendre en considération les " circonstances spéciales " du Liban concernant sa position officielle au sujet des développements yéménites. Tous les pays arabes prennent cela en considération. »

Rony Arayji, ministre de la Culture (Marada), à la Voix du Liban, 100.3-100.5 : « Les événements du Yémen n'ont pas été évoqués en Conseil des ministres. Le Premier ministre Tammam Salam prendra position, au cours de la réunion des ministres arabes des Affaires étrangères, en faveur de la politique de distanciation de la crise yéménite, comme c'est déjà le cas pour la crise syrienne. Chaque cas a ses spécificités, que ce soit pour le Yémen, la Syrie ou l'Irak. Chaque camp politique au Liban soutient un camp précis, mais, à l'intérieur, nous avons dépassé cela et avons protégé le Liban. Je souhaite que ce soit le cas concernant les événements au Yémen. »

Les députés de Minié-Denniyé, Ahmad Fatfat, Kazem Kheir et Kassem Abdel Aziz, dans un communiqué : « Nous soutenons cette décision audacieuse, courageuse et sage, prise par le roi Salmane, d'initier une campagne militaire menée par l'Arabie saoudite avec la participation des États arabes, en réponse à l'appel du président yéménite légal Abed Rabbo Mansour Hadi et contre les exactions commises par les milices houthies dans une tentative de mettre la main sur le Yémen et de renverser les institutions légales et constitutionnelles. La rue a positivement accueilli cette initiative, ce qui prouve le rôle pivot que joue l'Arabie saoudite face à la culture du chaos que l'Iran cherche à implanter dans toutes les capitales arabes, ainsi qu'aux tentatives de Téhéran de menacer la sécurité des sociétés arabes et du Golfe. L'Iran assume directement la responsabilité de l'échec de l'initiative du Golfe au Yémen et a raté une chance en or de trouver une solution par les voies diplomatiques et politiques, ce qui a poussé l'Arabie à assumer ses responsabilités historiques concernant la nécessité de préserver la sécurité et la stabilité des pays du Golfe et de la région, et de mettre un terme à l'obstination de l'Iran à vouloir créer un empire expansionniste. Le discours de Saad Hariri sur les événements au Yémen prouve que l'Arabie ne vise pas, à travers son intervention, à lancer une guerre sectaire au Yémen ou dans la région (...). »

Rachid Derbas, ministre des Affaires sociales (courant du Futur), à la Future TV : « Ce qui se produit dans le Golfe est clair. Il y a des craintes de la part des gouvernants et des peuples de cette région face à l'expansionnisme iranien qui ne cache pas ses intentions. »

Le Parti national libéral, dans un communiqué à l'issue de sa réunion hebdomadaire sous la présidence de son chef, le député Dory Chamoun : « L'implication du Hezbollah dans les guerres régionales, surtout en Syrie et en Irak, est une preuve flagrante de l'absence de considération de ce parti pour l'élection présidentielle au Liban. Sa priorité va au vide au niveau de la présidence. (...) Les positions et les déclarations de responsables iraniens concernant le Liban, les dernières en date étant celles du chef de la brigade al-Qods au sein des pasdaran iraniens, le général Qassem Souleimani, et du ministre de la Culture, Ali Jannati, ont un aspect positif, puisqu'elles dévoilent la réalité du complot iranien pour dominer le Liban et d'autres pays arabes. Le premier a affirmé que l'Iran est capable d'imposer un gouvernement islamique – c'est-à-dire un gouvernement pro-iranien – en Irak et au Liban. Le second a été jusqu'à dire que la sécurité de l'Iran dépend du Liban, une affirmation qui part du principe selon lequel le Hezbollah est lui-même une branche de l'armée du waliy el-faqih (...), sans aucun égard pour les retombées négatives que cela pourrait avoir sur le Liban. En contrepartie, si nous comprenons la réaction de certains États face au coup d'État, soutenu par l'Iran, des houthis au Yémen, qui menace la sécurité de l'Arabie et des pays du Golfe, nous appelons les États arabes à plus de solidarité face aux tentatives de les isoler. »

Farid el-Khazen, député du Kesrouan (CPL), à la Voix du Liban, 100.3-100.5 : « Le Yémen est loin politiquement et régionalement. Même s'il y a une imbrication, je ne vois pas de répercussions directes sur le Liban. »

Le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan, hier, dans son prêche du vendredi : « Ce qui se produit au Yémen ébranle l'être humain dans toutes ses ramifications et nous met face à une situation qui n'a d'autres horizons que le meurtre, la destruction, le déplacement, l'humiliation et la répression. Ce qui se produit au Yémen, aucun esprit, aucune...

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