"Non, je n'ai jamais parlé de sanctions", a déclaré M. Le Roux, après avoir reçu dans l'après-midi le député de Haute-Garonne, qui s'est rendu avec trois autres parlementaires en Syrie la semaine dernière.
Le président du groupe socialiste a trouvé que M. Bapt était "très touché par tout ce qui s'est passé", et "il regrette tout ce battage qui est fait autour". La rencontre avec Bachar al-Assad, à laquelle il n'a pas participé, "n'était pas prévue initialement dans le programme".
"J'ai eu une discussion très amicale avec lui, en lui disant qu'il y avait une confusion parce qu'il y a un groupe d'amitié à l'Assemblée nationale dont il est le président", a poursuivi M. Le Roux.
Dans un communiqué diffusé plus tard dans la journée, M. Le Roux a déclaré: "Nous avons convenu que la situation actuelle de la Syrie ne permettait pas de poursuivre les activités d'un groupe d'amitié parlementaire". "Compte tenu de cette situation, nous avons adressé une demande de suspension à Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale".
Alors que M. Bapt doit rencontrer mardi le Premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis, M. Le Roux a indiqué sur iTELE qu'il prendrait avec celui-ci "dans la journée de demain (mardi, ndlr) une décision".
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