Des "progrès tangibles" ont été observés dans la mise en œuvre de l'accord de paix dans l'est de l'Ukraine mais le gouvernement de Kiev doit lever le "blocus de facto" imposé à la région séparatiste du Donbass, a déclaré lundi le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov.
Le ministre, qui s'exprimait à Genève lors d'un forum de la commission des droits de l'homme de l'Onu, a fait état d'une consolidation du cessez-le-feu, première condition posée par les accords de Minsk-2 âprement négociés par Angela Merkel et François Hollande avec les présidents russe Vladimir Poutine et ukrainien Petro Porochenko et entrés en vigueur le 15 février.
Lavrov a estimé que Kiev devait à présent rétablir les relations économiques avec les régions de l'Est dominées par les séparatistes prorusses, notamment le versement des prestations sociales, le rétablissement des services bancaires et la liberté de mouvement.
Le ministre, qui s'exprimait à Genève lors d'un forum de la commission des droits de l'homme de l'Onu, a fait...
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