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Liban - Les archives racontent...- Dans « L’Orient » du 2 mars 1968

Le premier printemps-mode prend le frais dans la rue

Georgina, Andrée, Gisèle et des curieux, rue Clemenceau : les agents furent cléments.

Un printemps foufou, c'est-à-dire une mode fofolle, a trouvé hier vers midi des spectateurs inattendus, rue Clemenceau : tous les chauffeurs de taxi-service.
Il est vrai que Andrée, Georgina et Gisèle, mannequins aussi agiles que désinvoltes, ont tenu à prendre le frais dans la rue, devant les portes de la boutique Madd dont on présentait la collection du printemps. La première à faire voir le bout de son nez à Beyrouth, après les défilés parisiens de la nouvelle saison. Et cela créa évidemment des embouteillages. Mais rue Clemenceau, les agents sont cléments. Exactement dans la note.
À l'intérieur de la boutique, quelques minutes auparavant, les mannequins opéraient pour la « finale ». Disons que cette mode qui vient de Paris a des allures à la fois sages et gavroches. Tantôt elle fait penser au Grand Meaulnes et aux pensionnaires de couvent retirés et tantôt, comme les noms mêmes des modèles, un peu « garcette » et adorablement « idiote ». Ce sont des volants, des chemisiers, des pois, des marguerites, des robes-culottes, tout plein, et des jupes mini-mini. C'est-à-dire tout ce qu'il faut quand on a vingt ans. Juste un peu plus, si on insiste vraiment. Mais en tout cas, impérieusement bien faites doivent être les grandes fi-filles qui les porteront. Et bonjour, les beaux jours !

C. S.

Un printemps foufou, c'est-à-dire une mode fofolle, a trouvé hier vers midi des spectateurs inattendus, rue Clemenceau : tous les chauffeurs de taxi-service.Il est vrai que Andrée, Georgina et Gisèle, mannequins aussi agiles que désinvoltes, ont tenu à prendre le frais dans la rue, devant les portes de la boutique Madd dont on présentait la collection du printemps. La première à faire...

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