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Le pétrole en forte baisse à New York, lesté par l'offre américaine record

Les cours du pétrole ont nettement reculé mercredi à New York, lestés par les nouveaux sommets historiques atteints à la fois par les réserves et la production de pétrole aux Etats-Unis, dans un marché déjà plombé par le surplus d'offre.

Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mars a perdu 1,18 dollar à 48,84 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Dès l'ouverture, les prix de l'or noir étaient partis à la baisse, les opérateurs pressentant un nouveau gonflement de l'offre aux Etats-Unis, le premier consommateur de brut au monde. La parution de chiffres confirmant ces craintes ont ainsi "naturellement" fait chuter les cours en première partie de séance, a observé James Williams, de WTRG Economics, avant qu'ils n'effacent une partie de leurs pertes en cours de journée. "Les réserves de brut ont atteint un nouveau record historique, démontrant qu'à court terme, le marché va rester plombé par une offre surabondante, même si à plus long terme, les choses vont évoluer", a-t-il détaillé.

La dégringolade des prix du brut depuis l'été dernier a rendu moins rentable l'extraction de pétrole en Amérique du Nord notamment, où la production en plein boom est nourrie par l'or noir issu du schiste. Elle s'est ainsi traduite par une réduction des dépenses des entreprises du secteur et un déclin du nombre de puits de forage en activité dernièrement.

Lors de la semaine achevée le 6 février, les réserves de brut ont augmenté de 4,9 millions de barils (contre une hausse de 3,6 millions attendue par les experts) à 417,9 millions, selon des chiffres publiés dans la matinée par le département américain de l'Energie (DoE).

Les stocks ont ainsi atteint un nouveau plus haut depuis 1982, date des premières publications hebdomadaires du DoE, et depuis novembre 1930 sur la base des données mensuelles qui précédaient, lorsqu'ils avaient atteint 517,02 millions. La production américaine s'est établie à 9,22 millions de barils par jour (mbj), battant un nouveau record depuis 1983 au moins.

Les réserves d'essence ont elles aussi progressé plus que prévu, augmentant de deux millions de barils.
Cependant, "au vu de la vague de froid" actuellement en cours dans certaines régions des Etats-Unis, "le fioul de chauffage est très demandé et les stocks de produits distillés en ont souffert, ce qui a limité la baisse globale du marché", a noté John Kilduff, de Again Capital.

Ces réserves, qui incluent en effet le fioul de chauffage mais aussi le gazole, ont plongé de 3,3 millions de barils la semaine achevée le 6 février. Mais elles sont en hausse de 16,1% par rapport à la même période en 2014.

Les cours du pétrole ont nettement reculé mercredi à New York, lestés par les nouveaux sommets historiques atteints à la fois par les réserves et la production de pétrole aux Etats-Unis, dans un marché déjà plombé par le surplus d'offre.
Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mars a perdu 1,18 dollar à 48,84 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Dès...