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Liban

Un atelier pour le démontage des déchets électroniques

Dans les déchets qui résultent de la vie quotidienne des foyers, il reste un casse-tête : celui des déchets toxiques, électroniques et autres, tels les piles, les téléphones usagés, etc. Fifi Kallab fait remarquer que dans le monde, la tendance est à ramener le produit au producteur, sous la condition d'avoir payé au préalable, au moment de l'achat, un petit surplus dans cet objectif. « Ainsi, le producteur aura été payé au préalable pour traiter le produit usagé, et le client aura la motivation de lui renvoyer son produit en fin de vie, étant donné qu'il s'est déjà acquitté de la somme, explique-t-elle. Tout le monde est gagnant et ces produits toxiques ne se retrouvent pas dans la nature. Il faut une loi qui instaure un tel système au Liban. Sinon, l'exportation coûte cher, et même si des organisations s'y sont déjà risquées, elles ne peuvent poursuivre sur cette voie longtemps. Et l'on retrouve ces déchets dans la nature, où ils sont extrêmement dangereux. »
Tout cela n'a cependant pas découragé le père Jean-Marie Chami, président de « L'Écoute », qui ne cache pas que le principal objectif de son projet de recyclage est social. « Nous avons créé un atelier où sont employés des malentendants et des personnes dans le besoin, dit-il. Nous y pratiquons le démontage et le tri des appareils électroniques, nous en retirons toutes les matières précieuses et les revendons. Nous sommes aussi sur le point de créer un atelier d'art à partir de matières de recyclage. »

Dans les déchets qui résultent de la vie quotidienne des foyers, il reste un casse-tête : celui des déchets toxiques, électroniques et autres, tels les piles, les téléphones usagés, etc. Fifi Kallab fait remarquer que dans le monde, la tendance est à ramener le produit au producteur, sous la condition d'avoir payé au préalable, au moment de l'achat, un petit surplus dans cet objectif....

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