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Moyen Orient et Monde

Un 4e procès vise l’ex-président Morsi accusé « d’espionnage »

La justice égyptienne a annoncé hier l'ouverture le 15 février d'un quatrième procès visant l'ex-président islamiste Mohammad Morsi destitué par l'armée en 2013, accusé de « trahison » et d'« espionnage » au profit du Qatar. Dans ce nouveau procès, pour lequel il encourt aussi la peine capitale, M. Morsi, premier président élu démocratiquement en Égypte, un an après la chute de Hosni Moubarak en 2011, est accusé d'avoir transmis des « documents classifiés » au renseignement du Qatar et à la chaîne de télévision qatarie al-Jazeera, du temps où il était chef de l'État.
La justice égyptienne a par ailleurs confirmé la peine de 183 des 188 islamistes ou sympathisants des Frères musulmans condamnés à mort en décembre 2014 pour avoir tué 13 policiers le 14 août 2013 à Kerdassa, banlieue du Caire. À cette date, les accusés étaient parmi la foule en colère qui avait attaqué un commissariat à Kerdassa quelques heures après que les forces de l'ordre eurent tué plus de 700 partisans de M. Morsi en dispersant deux rassemblements dans le centre du Caire. Sur les 188 condamnés initialement, deux ont été acquittés, l'un a vu sa peine commuée à dix ans de prison et deux autres sont décédés. La peine capitale a été confirmée pour les 183 autres après avis, non contraignant, du grand mufti d'Égypte, comme l'exige la législation. Pour rappel, après la condamnation en première instance des 188 personnes, Amnesty International avait estimé qu'il s'agissait d'un « nouvel exemple illustrant comment l'appareil judiciaire est de plus en plus hors de contrôle » en Égypte.

La justice égyptienne a annoncé hier l'ouverture le 15 février d'un quatrième procès visant l'ex-président islamiste Mohammad Morsi destitué par l'armée en 2013, accusé de « trahison » et d'« espionnage » au profit du Qatar. Dans ce nouveau procès, pour lequel il encourt aussi la peine capitale, M. Morsi, premier président élu démocratiquement en Égypte, un an...

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