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Automobiles classiques : l’année démarre sur les chapeaux de roue

Une ferrari 250 LM 1964 – la 9e d’une série de 32 exemplaires – vendue à 9 625 000 $ par RM Auctions le 16 janvier à Scottsdale, Arizona. Darin Schnabel/RM Auctions

Après une fin 2014 en apothéose et une pluie de records, le monde de l'automobile classique de collection s'attendait à une accalmie, voire même selon certains à un essoufflement en ce début d'année. Déjà fin octobre, le très sérieux Financial Times évoquait un risque d'éclatement de la bulle des enchères en se basant sur le fait que certaines autos avaient été cédées à des prix inférieurs à leur évaluation dans les catalogues des grandes maisons d'encan.

Un hobby, mais un marché aussi
Même si la tendance générale indique une hausse soutenue de l'automobile de collection, toutes les marques et tous les modèles mis en vente ne suivent pas la même logique. Si Ferrari maintient sa première place auprès des collectionneurs, toujours prêts à puiser dans leur portefeuille pour acquérir le modèle tant convoité, Porsche par exemple semble voir ses prix se stabiliser après une montée spectaculaire. D'autre part, la rareté de certaines autos, leur état général, leur historique, la qualité de leur entretien et surtout leur « cote d'amour » auprès des collectionneurs sont des facteurs déterminants dans l'estimation des prix. De plus, comme l'auto de collection demeure avant tout un « hobby » et que rares sont les collectionneurs qui financent leurs acquisitions, le secteur demeure plutôt imperméable aux soubresauts des marchés financiers. Évidemment, un trop bel appétit de la part des vendeurs pourrait contribuer à freiner la hausse de ce marché. Mais comme après tout il s'agit bien d'un marché, la loi de l'offre et de la demande prévaudra.

Janvier est-il précurseur d'une autre année record ?
Sans être en mesure de prévoir une continuation soutenue de la montée des prix, force est de constater que si le mois de janvier 2015 devait indiquer une tendance pour l'année, nous sommes bien loin des craintes auxquelles faisaient allusion certain experts. Pour rassurer les sceptiques, il aura suffi de jeter un coup d'œil du côté de Scottsdale en Arizona. Dans cette ville américaine se tient chaque janvier une espèce de « foire » de l'auto de collection où les plus grandes maisons d'encan mondiales telles que
RM Auctions, Gooding & Co, Barrett-Jackson et Bonhams se retrouvent pour croiser le fer à coups de millions de dollars. Recette totale des transactions de janvier 2015 à Scottsdale : 293 millions de dollars pour 2 532 autos vendues. Comme il fallait s'y attendre, c'est la marque au cheval cabré qui occupe une fois de
plus la première marche du podium avec une exceptionnelle Ferrari
250 LM de 1964, ex-Scuderia Filipinetti, vendue par RM Auctions à 9 625 000 $.

Et la suite...
Pour ne pas nous concentrer exclusivement sur le marché américain, direction Paris où se tiendra du 4 au 8 février le Salon rétromobile ; incontournable événement annuel à la gloire de l'auto classique de collection.
Rétromobile, qui célèbre cette année sa quarantième édition, attire également aux mêmes dates trois prestigieuses ventes aux enchères organisées par Artcurial Motors, RM Auctions et Bonhams.
Nous aurons l'occasion de couvrir tous ces événements qui feront l'objet d'une série d'articles dans les semaines à venir. Nous pourrons par la même occasion encore mieux mesurer le degré de ténacité du marché et essayer de démentir un vieil adage : si « une hirondelle ne fait pas le printemps », janvier pourra-il faire l'année du marché de l'auto classique ? À suivre...

Après une fin 2014 en apothéose et une pluie de records, le monde de l'automobile classique de collection s'attendait à une accalmie, voire même selon certains à un essoufflement en ce début d'année. Déjà fin octobre, le très sérieux Financial Times évoquait un risque d'éclatement de la bulle des enchères en se basant sur le fait que certaines autos avaient été cédées...

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