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Liban

Mort du roi Abdallah : des condoléances à Riyad, et Beyrouth...

L’ancien Premier ministre Saad Hariri aux condoléances du roi Abdallah, à Riyad.

Des choses intéressantes se sont sûrement passées en marge des condoléances que recevaient ce week-end à Riyad le roi Salmane et l'ensemble de la cour wahhabite après le décès du roi Abdallah, notamment la poignée de main entre l'ancien Premier ministre Saad Hariri et les ministres des Affaires étrangères iranien, Mohammad Javad Zarif, et russe, Serguei Lavrov. Ou la conversation à bâtons rompus entre le président de la Chambre Nabih Berry et le patron du courant du Futur.
Ce dernier a d'ailleurs reçu à son domicile de Riyad plusieurs responsables libanais, dont l'ancien président et chef des Kataëb Amine Gemayel. « Nous sommes toujours en contact avec le président Hariri, et la rencontre à Riyad a été positive », a dit M. Gemayel, rendant hommage, sur la chaîne de télévision FutureTV, au défunt roi saoudien, « un grand frère pour le Liban dans toutes les circonstances ».
Il n'empêche : la chaîne de télévision MTV a indiqué que les rencontres au domicile de M. Hariri « n'ont pas dépassé les généralités ».
Le chef du PSP, Walid Joumblatt, accompagné du ministre de la Santé Waël Bou Faour, des députés Henri Hélou, Ghazi Aridi, Nehmé Tohmé et Alaëddine Terro, ainsi que de son fils Taymour ont également fait le déplacement à Riyad. Idem pour une délégation sécuritaire présidée par le commandant en chef de l'armée, le général Jean Kahwagi. Rappelons que samedi, outre Nabih Berry, s'étaient également rendus à Riyad le Premier ministre Tammam Salam, son prédécesseur Nagib Mikati, Samir Geagea (à la tête d'une délégation de députés FL), etc.
Pendant ce temps, l'ambassadeur saoudien au Liban, Ali Awad Assiri, continuait de recevoir les condoléances à la mosquée al-Amine, place des Martyrs. Hier, s'y sont ainsi rendus l'ancien président Michel Sleiman, qui a rendu un hommage dithyrambique au défunt, le Premier ministre Tammam Salam, les députés Ghazi Youssef, Mohammad Hajjar, Alain Aoun, Marwan Farès, les anciens ministres Adnan Mansour et Fady Abboud, l'archevêque maronite de Beyrouth Mgr Boulos Matar, etc.

Des choses intéressantes se sont sûrement passées en marge des condoléances que recevaient ce week-end à Riyad le roi Salmane et l'ensemble de la cour wahhabite après le décès du roi Abdallah, notamment la poignée de main entre l'ancien Premier ministre Saad Hariri et les ministres des Affaires étrangères iranien, Mohammad Javad Zarif, et russe, Serguei Lavrov. Ou la...

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Tous ceux qui, à Bickfaya, à Râbïyéh comme à Méërâb, dans ces modestes territoires, craiiignent leur répudiation par leurs compatriotes mahométans semi- exotiques, seraient bien en peine d’étayer cette attitude par une argumentation autre "qu’ils seraient devenus, eux, infréquentables parce que paresseux, dépensiers, arrogants, mal dégrossis et même lourdauds comme, e.g., des sacs pleins de hommoss, de pois chiches ou même de bézér laätîîîne ! Rien ou si peu de chose, à la réflexion, qui soit si dommageable aux intérêts concrets des uns ou des autres. Maybéh que cette solidarité coûte un peu de flouze. Peut-être, aussi, que la propension de ces "Mus" à peser de tout leur poids ne va pas sans vexations. Mais enfin, il n’y a pas mort d’homme entre eux ! Pour le moment. Même pas 1er sang. Comparé aux conflits qui accablent sœur-syrie, ce ne sont là que broutilles qui ne justifient guère tout ce tohu-bohu et cette crainnnte. A ce sujet, il semble que dans ces "Réserves", on commence à se rendre compte que les conséquences d’une séparation seraient fâcheuses pour leur mercantile prospérité d’indigènes pseudo-phénicisés. Voilà qui soulage la Masse Saine. L’inquiétant est le diagnostic lapidaire de ce Hakîm, de ce boSSfaïr et de ce Amîne : "Le maronitisme est inextricable." ! Ce brelan pèse ses mots vraiment à la perfection. Ils savent, eux, qu’inextricable signifie certes enchevêtré, même embrouillé. Mais aussi, dont on ne peut s’en extraire sans pertes sonnantes et trébuchantes !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

07 h 36, le 26 janvier 2015

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Commentaires (1)

  • Tous ceux qui, à Bickfaya, à Râbïyéh comme à Méërâb, dans ces modestes territoires, craiiignent leur répudiation par leurs compatriotes mahométans semi- exotiques, seraient bien en peine d’étayer cette attitude par une argumentation autre "qu’ils seraient devenus, eux, infréquentables parce que paresseux, dépensiers, arrogants, mal dégrossis et même lourdauds comme, e.g., des sacs pleins de hommoss, de pois chiches ou même de bézér laätîîîne ! Rien ou si peu de chose, à la réflexion, qui soit si dommageable aux intérêts concrets des uns ou des autres. Maybéh que cette solidarité coûte un peu de flouze. Peut-être, aussi, que la propension de ces "Mus" à peser de tout leur poids ne va pas sans vexations. Mais enfin, il n’y a pas mort d’homme entre eux ! Pour le moment. Même pas 1er sang. Comparé aux conflits qui accablent sœur-syrie, ce ne sont là que broutilles qui ne justifient guère tout ce tohu-bohu et cette crainnnte. A ce sujet, il semble que dans ces "Réserves", on commence à se rendre compte que les conséquences d’une séparation seraient fâcheuses pour leur mercantile prospérité d’indigènes pseudo-phénicisés. Voilà qui soulage la Masse Saine. L’inquiétant est le diagnostic lapidaire de ce Hakîm, de ce boSSfaïr et de ce Amîne : "Le maronitisme est inextricable." ! Ce brelan pèse ses mots vraiment à la perfection. Ils savent, eux, qu’inextricable signifie certes enchevêtré, même embrouillé. Mais aussi, dont on ne peut s’en extraire sans pertes sonnantes et trébuchantes !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    07 h 36, le 26 janvier 2015

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