"Une petite fille de moins de 2 jours est morte (dimanche) dans le quartier de Firdous, à Alep, à cause du froid intense", selon le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane, et "un vieil homme est mort à cause du mauvais temps, parce qu'il n'avait pas de chauffage", toujours à Alep.
Deux petites filles, dont l"'une âgée de tout juste un an", sont mortes à Damas et ses environs samedi. Depuis mercredi, au moins 6 personnes ont péri.
Dans certaines régions syriennes, les températures sont passées en dessous de zéro la nuit, alors que des centaines de milliers de personnes, chassées de chez elles par les combats, vivent dans des conditions difficiles, à peine abritées des intempéries.
Toutes vivaient dans des zones tenues par l'opposition, où manquent les abris, mais aussi la nourriture ou les équipements médicaux.
A Yarmouk, un camp palestinien assiégé par l'armée depuis plus d'un an dans le sud de Damas, un homme est mort "des terribles conditions de vie et du manque de médicaments et de traitements", selon l'OSDH.
Au Liban voisin, également frappé par le froid, où se sont réfugiés plus d'un million de Syriens fuyant la guerre qui fait rage depuis mars 2011, au moins deux réfugiés sont morts mercredi du manque de chauffage.
Dans la province syrienne d'Alep, touchée samedi par deux attentats à la voiture piégée, l'OSDH a par ailleurs revu à la hausse le bilan de ces attaques qui ont coûté la vie à 20 personnes, dont 13 civils.
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