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Économie - Relance

Japon : un nouveau plan de soutien économique de 29 milliards de dollars

Le plan de soutien économique dont le principe a été annoncé lundi par le Premier ministre japonais Shinzo Abe portera sur 3 500 milliards de yens (29 milliards de dollars) et sera validé en fin de semaine prochaine, a affirmé hier soir le quotidien « Nikkei ».

Le plan de soutien économique annoncé par le Premier ministre japonais Shinzo Abe portera sur 29 milliards de dollars. Toru Yamanaka/AFP

Un Conseil des ministres spécial devrait se tenir le samedi 27 décembre pour approuver ce plan de relance qui sera financé par une rallonge budgétaire que devront valider début 2015 les députés. Quelque 68 % d'entre eux appartiennent à la coalition formée par le Parti libéral démocrate (PLD) de M. Abe et son allié centriste Nouveau Komeito.
Ces mesures de stimulation de l'économie, qui devraient être financées par des recettes d'impôts et non par de nouvelles obligations d'État, comprendront notamment des bons d'achat et de voyage que distribueront les régions à leurs administrés, afin de donner un coup de pouce à la consommation.
Elles incluront aussi des moyens supplémentaires pour la reconstruction de la région du Nord-Est dévastée par le tsunami du 11 mars 2011 et qui est un peu passée au second plan ces derniers temps.
M. Abe avait fait du scrutin législatif de dimanche une sorte de référendum sur ses abenomics.
C'est cette « politique à trois flèches » (largesses budgétaires, souplesse monétaire, réformes structurelles) qu'il entend « poursuivre avec fermeté », en requérant le concours des forces vives de la nation.
Mais la rechute du Japon en récession au troisième trimestre requiert selon lui une action immédiate.
Pour la suite, M. Abe exige de tous des efforts : la Banque centrale du Japon est appelée à poursuivre dans la voie de l'assouplissement monétaire et le patronat poussé à faire un geste salarial pour que le pouvoir d'achat des foyers augmente suffisamment avant que ne soit de nouveau augmentée la taxe sur la consommation en avril 2017.
La Banque centrale du Japon (BoJ), quant à elle, insiste sur le fait que le pays n'est pas ancré dans la récession, et elle adopte même un ton plus positif sur plusieurs volets que la baisse conjuguée des prix du pétrole et du yen favorise.
« L'économie japonaise devrait continuer à se redresser modérément », et l'impact négatif d'une hausse de la taxe sur la consommation début avril est « amené à se dissiper », juge la BoJ dans un communiqué diffusé hier.
Alors que la Réserve fédérale américaine (Fed) s'apprête à passer courant 2015 à l'étape du relèvement de taux, la BoJ, elle, a décidé hier par huit voix contre une de conserver en l'état son programme de rachat d'actifs qui avait été étendu le 31 octobre.
Elle estime désormais que « les exportations montrent des signes de reprise » (alors qu'elles étaient décrites auparavant comme « plus ou moins stables »), et juge que l'investissement résidentiel et la production industrielle ont « atteint un point bas » après leur récent déclin.
Elle reste certes prudente quant à l'inflation, sa principale jauge, sans pour autant se renier.

Un Conseil des ministres spécial devrait se tenir le samedi 27 décembre pour approuver ce plan de relance qui sera financé par une rallonge budgétaire que devront valider début 2015 les députés. Quelque 68 % d'entre eux appartiennent à la coalition formée par le Parti libéral démocrate (PLD) de M. Abe et son allié centriste Nouveau Komeito.Ces mesures de stimulation de...

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