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Les formations techniques au Liban : problèmes et solutions

La Librairie du Liban Publisher et l'Association des enseignants de langue anglaise (Atel) ont organisé, à l'hôtel Le Royal, le 29 novembre, une conférence-débat sur les formations techniques au Liban, au cours de laquelle l'accréditation BTEC (Business and Technology Education Council) a été présentée aux participants.

De gauche à droite, le Dr Pierre Salha, René Ingea, le Dr Anwar Kawtharani, Hachem Coussa et Élie Nasnas.

Ont participé à l'événement, le représentant du ministre de l'Éducation, M. Ahmad Diab, des industriels et des responsables d'instituts techniques publics et privés. Évoquant les caractéristiques d'une bonne formation technique et l'importance de bien préparer les apprenants à intégrer le marché du travail, le Dr Anwar Kawtharani, doyen de l'Université libanaise internationale (LIU) qui a dirigé le débat, a souligné le rôle du secteur privé dans la promotion des formations techniques et professionnelles auprès des jeunes Libanais et des chefs d'entreprises.
«Les diplômés des filières techniques sont-ils suffisamment préparés pour intégrer le marché du travail? Sont-ils recrutés facilement par les employeurs? Quelles sont les lacunes dans ce domaine ? Et comment y pallier ? », s'est-il interrogé. Les intervenants ont tenté de répondre de manière exhaustive à toutes ces questions. Sœur Affaf Abou Samra, présidente de l'Institut universitaire technique (IUT), a souligné l'importance « de créer des ponts entre les chefs d'entreprises et les instituts techniques ». « Ce qui aidera ces derniers à mieux répondre aux besoins et aux attentes du marché », a-t-elle estimé, en insistant sur l'importance des stages pour faire découvrir aux étudiants les rouages de leur futur métier. Une opportunité qui n'est pas toujours offerte aux jeunes qui suivent les filières techniques.
Pour remédier à cette lacune, René Ingea, PDG de l'usine Elcir, a proposé d'établir une entente entre les instituts d'enseignement et les entreprises permettant aux étudiants d'effectuer des stages. « Les jeunes y gagneraient en formation, un peu comme les internes dans les hôpitaux », a-t-il précisé. M. Hachem Coussa, PDG de Moulin D'or, qui voit dans « une bonne formation technique, une valeur ajoutée », est du même avis.
« L'accès à des études de bonne qualité est non seulement un droit, c'est aussi la clef du succès et de l'intégration dans le milieu du travail », a estimé le Dr Pierre Salha. Dans son discours, ce professeur à l'USJ a révélé les grands besoins du Liban en techniciens qualifiés et a dénoncé la « mauvaise » image des formations techniques qui touchent autant les parents que les jeunes. Un travail de sensibilisation doit être fait pour redorer cette image, a-t-il proposé, et des partenariats avec des universités techniques reconnues mondialement doivent être établis pour valoriser les filières techniques.

Karine HAYEK GERMANI

Ont participé à l'événement, le représentant du ministre de l'Éducation, M. Ahmad Diab, des industriels et des responsables d'instituts techniques publics et privés. Évoquant les caractéristiques d'une bonne formation technique et l'importance de bien préparer les apprenants à intégrer le marché du travail, le Dr Anwar Kawtharani, doyen de l'Université libanaise internationale (LIU)...

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