Ça y est, le menu du festin de la Ligue des champions est tombé. Au programme, la revanche pour le PSG, la grosse affiche entre Manchester City – décidément pas verni – et le Barça, et un alléchant Juve-Dortmund. Sinon, ça devrait passer tranquillement pour le Real et le Bayern.
Mourinho avait un souhait, le voilà exaucé. Remake parfait du quart de finale de l'an dernier, ce tirage s'annonce d'ores et déjà compliqué pour les hommes de Laurent Blanc. Si l'on sait que le PSG est capable de se sublimer sur un match, surtout à domicile, il sera, comme l'an dernier, très compliqué de faire tomber les Blues dans la forteresse de Stamford Bridge.
En effet, renforcés par Matić, qui ne pouvait être aligné en Champions League l'an passé, Fàbregas ou Diego Costa, les Blues semblent encore mieux armés pour éviter le piège parisien. À voir si la soif de revanche des coéquipiers de Thiago Silva suffira pour les faire tomber.
Manchester City-FC Barcelone
Elle est là, la grosse affiche. Toujours peu chanceux au tirage, les Citizens, après être sortis au forceps du « groupe de la mort », vont désormais se coltiner le Barça et son fameux trio MSN (Messi, Suarez, Neymar). Dur.
Mais si le Barça semble partir avec une longueur d'avance sur le papier, rien ne dit que la qualification sera une partie de plaisir. En effet, l'expérience des Blaugrana dans la compétition parle pour Messi et les siens, mais l'équipe de Pellegrini a montré cette saison, notamment face au Bayern, qu'elle était capable de renverser n'importe qui. À l'image de Sergio Agüero, véritable machine à buts cette saison, et l'un des seuls joueurs du continent à pouvoir décider seul du sort d'un match, quand il n'est pas blessé.
Bayer Leverkusen-Atlético Madrid
On dit qu'il n'y a pas de tirage facile à ce stade de la compétition, c'est vrai. Mais il y a des tirages qui semblent moins compliqués que d'autres. À ce petit jeu-là, l'Atlético Madrid semble avoir tiré un bon lot. Non pas que le Bayer Leverkusen n'ait pas le niveau, mais les Allemands ont pour l'instant rarement impressionné dans la compétition et sont sortis deuxièmes d'un des groupes les moins relevés du tableau, pendant que les Colchoneros ont brillamment bataillé avec la Juve pour terminer premiers du groupe A. L'expérience acquise l'an passé, où ils étaient passés si près de la victoire finale, devrait également plaider en leur faveur.
Juventus-Borussia Dortmund
Séquence nostalgie pour les supporters de Dortmund. L'affiche proposée est aussi belle qu'indécise pour les fans des deux camps. Belle, car il s'agit là du remake de la fameuse finale de l'édition 1997, remportée par le club de la Ruhr. Indécise puisque depuis le début de saison, les deux formations présentent toutes deux des énigmes, bien différentes cependant.
Régnant sur la Botte depuis maintenant plusieurs saisons, la Vieille Dame a tendance à perdre ses moyens sur la scène continentale, où ses performances se font généralement plus laborieuses. Tout le contraire du BVB, qui affiche deux visages en fonction de la compétition. Catastrophique en Bundesliga, l'équipe de Jürgen Klopp est transfigurée dès que résonne l'hymne de la reine des compétitions. Conclusion ? Difficile de se prononcer sur le résultat final, mais que l'affiche est alléchante !
Schalke 04-Real Madrid
Dans sa course aux étoiles, et animé par la volonté d'être la première équipe à remporter deux fois de suite la C1 depuis le grand Milan de Sacchi, le Real Madrid espérait un tirage clément. Bingo ! Si Schalke 04 peut, dans un grand jour, embêter pas mal d'écuries, on les voit mal écarter sur deux matchs le Real Madrid stratosphérique de cette année.
La marche semble trop haute entre l'équipe de Di Matteo et le gratin européen. Si Schalke avait par exemple résisté à Chelsea à Stamford Bridge (1-1), les Königsblauen avaient ensuite explosé au retour, encaissant un 0-5 tout sale à domicile.
Shakhtar Donetsk-Bayern Munich
C'est à peu près le même constat pour le Bayern Munich que pour le Real Madrid. L'équipe de Guardiola, qui apparaît elle aussi comme l'un des boss de fin de compétition après avoir survolé le groupe le plus relevé du tableau, en fessant notamment la Roma à domicile (1-7), a été plutôt gâtée au tirage.
Si le déplacement en Ukraine en février est toujours compliqué pour les organismes, le Bayern ne devrait pas laisser passer sa chance pour autant. Surtout qu'en raison de la situation politique toujours tendue, le Shakhtar part avec un gros désavantage, puisqu'il ne disputera aucun des deux matchs dans son stade. Si tout se passe bien, on devrait donc voir le Bayern en quarts.
Arsenal-AS Monaco
Le Wengerico ! Pour la première de l'AS Monaco à ce stade de la compétition depuis le rachat de Rybolovlev, les Monégasques iront défier Arsenal et leur ancienne figure emblématique à l'Emirates Stadium. Une belle affiche, même si cela apparaît d'emblée comme compliqué pour l'ASM de Jardim. Mais bon, en 2004, qui pensait que la team de DD allait se faire le Real puis Chelsea coup sur coup ? Impossible n'est pas monégasque.
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