Le Premier ministre libanais Tammam Salam a présidé samedi une réunion extraordinaire de la cellule de crise au lendemain de l'annonce par les jihadistes du Front al-Nosra de l'exécution de l'agent Ali Bazzal. Plus d'une vingtaine de militaires sont toujours aux mains des jihadistes du Front al-Nosra (branche syrienne d'el-Qaëda) et du groupe État islamique depuis les combats à Ersal, dans la Békaa début août. La mise à mort de Ali Bazzal porte à quatre le nombre d'otages tués. Deux d'entre eux ont été décapités.
"Ali Bazzal est le martyr du Liban et de tous les Libanais", affirme un communiqué diffusé à la fin de la réunion de samedi. "Le pays tout entier est aujourd'hui uni face aux grands défis pour obtenir la libération de tous les militaires enlevés et protéger notre sécurité nationale", conclut le texte.
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