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Économie - Liban

Immobilier : La valeur et le nombre de transactions en hausse

Selon les chiffres rapportés par le ministère des Finances, la hausse du nombre de transactions immobilières s'est accompagnée d'une augmentation de la valeur globale de ces dernières. Zoom sur les derniers chiffres mesurant l'activité de ce secteur.

L’activité du secteur immobilier dans le Metn a reculé de plus de 4 points en glissement annuel.

Selon les derniers chiffres révélés par la direction générale de l'enregistrement foncier et du cadastre et rapportés par le Lebanon Weekly Monitor de Bank Audi, l'activité du secteur de l'immobilier a enregistré une légère amélioration. La valeur des transactions immobilières a en effet affiché une hausse de 7,6 % à la fin du mois d'octobre passant ainsi de 6 893 à 7 413 millions de dollars. Cette augmentation, qui contraste avec la tendance à la baisse enregistrée sur les 10 premiers mois de 2013, est d'autant plus remarquée qu'elle s'est accompagnée d'une diminution des taxes et impôts fonciers en glissement annuel, contrairement aux tendances enregistrées au cours des années précédentes. Ces derniers ont en effet diminué de 9,8 % au 31 octobre 2014 pour atteindre 415 millions de dollars, contre 461 millions un an plus tôt.


En parallèle, le nombre de transactions immobilières a progressé de 4,2 % à la fin du mois d'octobre. Une performance dans la continuité de la hausse de 3,3 % enregistrée à la fin du mois d'août, selon les chiffres du ministère des Finances. La valeur moyenne par transaction immobilière a, pour sa part, augmenté pour la quatrième année consécutive, signe qu'une partie croissante des propriétés sur le marché font l'objet de transactions de plus en plus importantes. Cette valeur moyenne s'évalue désormais à 127,6 milliers de dollars, contre 123,5 milliers à la même période en 2013. Rappelons par ailleurs qu'en 2011, cette moyenne était de 103,5 milliers de dollars par opération. Contacté par L'Orient-Le Jour, le secrétaire général de la Real Estate Association of Lebanon (REAL), Walid Moussa, rappelle que ces fluctuations sont celles d'un secteur « qui fonctionne normalement, malgré un ralentissement global du marché lié à la conjoncture politique et sécuritaire ». « La demande sur le marché de l'immobilier au Liban est effective et réelle », poursuit-il, avant d'expliquer que « seul un événement particulièrement grave peut l'ébranler de façon temporaire ». M. Moussa précise enfin que « les prix stagnent », malgré ce que laisse supposer la hausse constatée au niveau de la valeur des transactions immobilières.

 

Beyrouth et le Metn
Au niveau de la répartition régionale des transactions immobilières, Beyrouth maintient sa position tout en restant dans le sillage d'une tendance à la baisse continue depuis quelques années. Si la part évaluée à 27,9 % fin octobre 2014 constitue même un léger progrès par rapport aux 27,1 % enregistrés un an plus tôt, il n'en reste pas moins en recul de presque 10 points de pourcentage par rapport aux indicateurs arrêtés au terme des dix premiers mois de 2007 (37, 3 %). Une conséquence directement liée à la disparité qui existe entre le niveau de l'offre et celui du pouvoir d'achat des résidents de la capitale, ce qui a finalement mené à une augmentation de la demande en dehors de Beyrouth, entre autres conséquences.


L'évolution du marché au Liban-Sud est une parfaite illustration de cette tendance. La part de cette région en termes de volume des transactions immobilières est ainsi passée de 4,5 % à 6,8 % en un an, comme le démontrent les performances arrêtées fin octobre 2014. À noter que le Sud-Liban a été la destination privilégiée de beaucoup de Libanais, la plupart revenus d'Afrique au courant de l'été. La part de la région de Baabda a, de son côté, légèrement augmenté, passant ainsi de 21, 4 % à 22,2 % sur la même période. Idem pour Nabatiyeh, dont la part est passée de 2,8 % à 3,3 %, ou encore la Békaa, qui représente désormais 3,7 % du marché contre 3,3 % en octobre 2013. Toutes ces progressions ont été réalisées au détriment de deux régions principalement : si la part du Metn s'est effondrée en un an, passant de 21,3 % en 2013 à 17,2 % à la fin du mois d'octobre, celle du Keserouan a enregistré une baisse plus maîtrisée et se maintient à 11,2 % contre 12 % retenus en 2013.



Selon les derniers chiffres révélés par la direction générale de l'enregistrement foncier et du cadastre et rapportés par le Lebanon Weekly Monitor de Bank Audi, l'activité du secteur de l'immobilier a enregistré une légère amélioration. La valeur des transactions immobilières a en effet affiché une hausse de 7,6 % à la fin du mois d'octobre passant ainsi de 6 893 à 7 413...

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