Le Front al-Nosra a menacé mardi, dans un communiqué rapporté par l'agence de presse Anatolie, d'exécuter tous les militaires libanais retenus en otage.
"Nous ne nous contenterons pas de l’exécution de Mohammad Hamiyé où de celle de tous les militaires pour nous venger", a menacé le Front al-Nosra, branche syrienne d'el-Qaëda, dans son communiqué. La formation jihadiste avait annoncé le 19 septembre avoir tué par balle le soldat Mohammad Hamiyé et a plusieurs reprises menacé de tuer un autre soldat, Ali Bazzal.
Selon les jihadistes, "le gouvernement libanais a prouvé aujourd'hui sa faiblesse en arrêtant des femmes et des enfants, il a également montré qu'il est l'allié du Hezbollah".
Cette déclaration intervient après l'annonce de l'arrestation aujourd'hui de deux épouses de jihadistes. La première est, selon l'Ani, l'épouse d'Anas Chirkas, un responsable du Front al-Nosra mieux connu sous le nom de Abou Ali el-Chichani. La seconde serait Saja Dlaymé, de nationalité irakienne. Cette femme, arrêtée avec un ou plusieurs enfants par l'armée libanaise il y a une dizaine de jours, est présentée par des responsables de la sécurité libanaise interrogés par Reuters comme étant l'une des épouses d'Abou Bakr al-Baghdadi, "calife" du groupe État islamique (EI). Une certaine confusion régnait mardi soir sur l'identité de cette femme.
Le Front al-Nosra a également indiqué avoir ouvert à plusieurs reprises la voie des négociations en ce qui concerne les militaires libanais qu'il retient en otage. Il a indiqué que l'armée libanaise n'a pas coopéré.
L'armée a bombardé en soirée les lieux où se trouvent des éléments armés dans le jurd de Ersal après qu'ils aient essayé de s'infiltrer vers des positions de la troupe à Wadi Ata, rapporte la LBCI. Auparavant dans la soirée, sept soldats libanais avaient été tués dans un guet-apens dans la région de Ras Baalbeck. Depuis plusieurs mois, les affrontements sont fréquents entre l'armée libanaise et les jihadistes dans cette région frontalière de la Syrie. Vingt-sept militaires sont en outre entre les mains du Front al-Nosra et du groupe État islamique depuis des combats entre l'armée et les jihadistes à Ersal début août. Trois ont déjà été tués dont deux par décapitation.
"Nous ne nous contenterons pas de l’exécution de Mohammad Hamiyé où de celle de tous les militaires pour nous venger", a menacé le Front al-Nosra, branche syrienne d'el-Qaëda, dans son communiqué. La formation jihadiste avait...
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