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Bahreïn: 2e tour des législatives, boycotté par l'opposition chiite

Les électeurs bahreïnis ont voté de nouveau samedi pour départager 68 candidats en course pour 34 des 40 sièges de la Chambre des députés restés en ballotage au premier tour d'un scrutin boycotté par l'opposition chiite.
Le scrutin a été "un grand succès", a déclaré le ministre de la Justice, cheikh Khaled Ben Ali Al-Khalifa, président de la haute commission électorale.
"Le peuple a fait son choix", en élisant ses députés malgré les appels au boycott, a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse après la clôture du scrutin à 17H00 GMT.
Les députés sont élus pour 4 ans à Bahreïn.
Selon l'agence officielle BNA, les électeurs ont afflué massivement dans les bureaux de vote dès leur ouverture, à 05H00 GMT.
Des mesures de sécurité avaient été prises pour, selon les autorités, assurer le scrutin, qui s'est déroulé sans incident majeur, y compris dans les villages chiites. Des habitants de ces localités ont néanmoins indiqué que l'affluence des électeurs y était plutôt faible.
Le premier tour des législatives, samedi dernier, n'avait permis de pourvoir que 5 des 40 sièges de la Chambre. Un siège a été remporté par un candidat chiite après le retrait de l'unique concurrent dans sa circonscription.
Le taux de participation est le principal enjeu des élections, les premières organisées depuis le début, en 2011, de la contestation anti-régime dans ce petit royaume du Golfe allié des Etats-Unis.
Au premier tour, ce taux a officiellement atteint 52,6%, après avoir été fixé initialement à 51,5%. Mais ces chiffres ont été contestés par l'opposition, notamment chiite, qui avait évoqué un taux de participation tournant autour de 30%.
Cette controverse illustre le fossé séparant les sunnites, minoritaires mais qui détiennent l'essentiel du pouvoir, et les chiites, majoritaires mais peu représentés politiquement.
Le ministre de la Justice a prévenu samedi que "ceux qui mettent en doute les résultats (des élections) devront rendre des comptes".
Pour le principal groupe de l'opposition chiite, Al-Wefaq, qui anime depuis 2011 un mouvement de contestation réclamant une "véritable monarchie constitutionnelle", la consultation n'aidera pas à sortir Bahreïn de sa crise politique.
Dans la précédente législature élue en 2010, 18 députés du Wefaq s'étaient retirés dès 2011 pour protester contre la "répression" de la contestation chiite, qui a fait une centaine de morts selon le chef du Wefaq, Cheikh Ali Salmane.

Les électeurs bahreïnis ont voté de nouveau samedi pour départager 68 candidats en course pour 34 des 40 sièges de la Chambre des députés restés en ballotage au premier tour d'un scrutin boycotté par l'opposition chiite.Le scrutin a été "un grand succès", a déclaré le ministre de la Justice, cheikh Khaled Ben Ali Al-Khalifa, président de la haute commission électorale."Le peuple a...