Le chef du Courant patriotique libre (CPL) Michel Aoun, candidat non déclaré à la présidentielle, a souligné mercredi qu'il n'appelait pas à la tenue d'une Assemblée constituante.
"Je n'appelle pas à une Constituante, mais à l'application de l'Accord de Taëf", a tenu à affirmer M. Aoun lors d'une interview télévisée. Ses opposants l'accusent de vouloir réviser, avec la complicité du Hezbollah, le système libanais en tenant une Assemblée constituante afin de modifier la parité islamo-chrétienne en une répartition par tiers entre chrétiens, sunnites et chiites.
Revenant sur la présidentielle, M. Aoun a martelé qu'il ne veux pas aboutir à un candidat de consensus : le président doit être un président fort représentatif de sa communauté.
Le Liban est sans président depuis le 25 mai. Une nouvelle séance électorale a été fixée au 10 décembre.
"Je n'appelle pas à une Constituante, mais à l'application de l'Accord de Taëf", a tenu à affirmer M. Aoun lors d'une interview télévisée. Ses opposants l'accusent de vouloir réviser, avec la complicité...
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