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Ihab Hallab, 18 ans et déjà trois inventions

À peine 18 ans, il a déjà trois inventions accréditées par le ministère de l'Industrie. Lui, c'est Ihab Hallab de Tripoli.

Ihab Hallab.

Cheveux blonds, yeux bleus, grand sourire chaleureux, Ihab se présente d'emblée comme un inventeur. On a de la difficulté à y croire. Sans tarder, il rentre dans le vif du suje: «De mes trois inventions, c'est la chaussure électronique qui est en cours de réalisation. Nous sommes au stade de la fabrication en masse de ce produit, qui se fait à Hong Kong où je me rends dans quelques jours.»
La chaussure électronique conçue par Ihab permet à son utilisateur de «marcher» à une vitesse de 15 kilomètres par heure, sans fatigue. «Elle permet donc de parcourir de longues distances vite et en toute sécurité. Tout a été pensé et étudié dans les moindres détails», dit-il. Ihab confie avoir eu l'idée de ce concept suite à son propre besoin d'arriver vite à ses rendez-vous, lui qui se déplace à pied. Il ajoute: «J'espère que mes deux autres conceptions, tout aussi importantes, se concrétiseront elles aussi.» Il s'agit pour la première d'un masque qui permet aux plongeurs de descendre en profondeur sans être équipés de bonbonnes d'oxygène. La troisième invention, qui recourt à la même technique que la précédente, est utilisable dans les hôpitaux et les domiciles. Elle permet de séparer les deux composantes de l'eau l'hydrogène et l'oxygène, évitant ainsi aux patients de s'encombrer de grandes bonbonnes d'oxygène.

Originaire de Tripoli et fier de l'être
Fraîchement diplômé de l'école publique « Ibn Khaldoun » de Tripoli, le jeune inventeur compte poursuivre ses études universitaires dans sa ville natale au Centre el-Azm pour la recherche en biotechnologie. Il prévoit également de suivre des cours à distance via le britannique Business and Technology Education Council (BTEC).
Ihab estime que le plus difficile pour lui a été de trouver des personnes qui croient en lui, en ses créations et qui sont prêtes à le soutenir financièrement. «Mes parents m'ont toujours encouragé. Ils sont fiers de moi», confie-t-il, avant de préciser: «Financièrement, c'est la Fondation Mikati qui m'a le plus soutenu, ainsi que certains banquiers.»
Le jeune inventeur, qui se dit très fier d'être originaire du Nord, s'est promis de toujours apposer sur ses inventions l'étiquette «Fabriqué au Liban». «C'est un gage d'amour à ma patrie» dit il.
L'idée de quitter le pays pour réaliser ses rêves ailleurs ne l'effleure même pas. Bien au contraire, le jeune Tripolitain répète à ses copains qui pensent qu'ailleurs, les occasions sont meilleures: «Si l'occasion ne se présente pas, trouve-la et même invente-la! Car ton chemin c'est toi qui le trace.»

Cheveux blonds, yeux bleus, grand sourire chaleureux, Ihab se présente d'emblée comme un inventeur. On a de la difficulté à y croire. Sans tarder, il rentre dans le vif du suje: «De mes trois inventions, c'est la chaussure électronique qui est en cours de réalisation. Nous sommes au stade de la fabrication en masse de ce produit, qui se fait à Hong Kong où je me rends dans quelques...

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