Les officiers de la coalition anti-EI réunis aux USA pour affiner leur stratégie

Des officiers de plus de 30 pays de la coalition menée par les Etats-Unis contre le groupe Etat islamique (EI) se sont retrouvés mercredi pour une dizaine de jours sur une base américaine pour affiner leur stratégie contre les jihadistes.

Ces 200 officiers responsables des opérations se réuniront jusqu'au 21 novembre sur la base aérienne de MacDill à Tampa, en Floride (sud-est), quartier général du commandement américain chargé du Moyen-Orient et de l'Asie centrale (Centcom) qui supervise la campagne de frappes aériennes contre l'EI en Irak et en Syrie, a indiqué l'armée américaine.

"La conférence est l'occasion pour les partenaires de la coalition de renforcer leurs relations ainsi que de développer et de peaufiner leur campagne militaire visant à affaiblir et vaincre l'EI", a précisé le Centcom dans un communiqué.

Il y a un mois, une réunion à un échelon supérieur, regroupant les plus hauts gradés et chefs d'état-major des pays de la coalition, avait pour la première fois eu lieu sur la base aérienne de Andrews (Maryland, est) près de la capitale Washington, en pleins doutes sur la stratégie contre les jihadistes qui gagnaient à l'époque du terrain.

Cette nouvelle session qui s'ouvre mercredi représente une autre "étape majeure", a souligné le Centcom.
"Les quelque 200 participants représentent la vaste coalition qui s'est constituée et est la clé du succès de notre campagne pour vaincre l'EI", a assuré le général Lloyd Austin, chef du Centcom, cité dans le communiqué. "C'est en effet la coalition que nos ennemis craignent le plus. Et c'est la coalition qui va finir le travail et va le finir bien, aussi vite que possible", a-t-il insisté.

Cette réunion intervient plus de trois mois après que les premiers avions américains, dans le cadre de la coalition, ont commencé à viser l'EI en Irak, et après plus de 800 frappes aériennes en Irak et en Syrie au total, la plupart lancées par les Etats-Unis.

Cette réunion en Floride fait par ailleurs suite à la décision du président Barack Obama d'envoyer 1 500 soldats américains supplémentaires en Irak pour entraîner, conseiller et assister les forces de sécurité irakiennes, y compris les forces kurdes.