Interpellés jeudi par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), ils sont poursuivis pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste.
Selon une source proche du dossier, les enquêteurs s'intéressent notamment à leurs liens avec Oumar Diaby, un Niçois d'une quarantaine d'années parti pour la Syrie où il exerce une véritable influence sur les candidats au jihad partis de France.
Cet ancien délinquant, devenu un imam radical autoproclamé à Nice, a rejoint la Syrie en 2013 où il dirigerait une "katiba" (brigade) de jihadistes francophones.
Il est l'auteur de vidéos de propagande et son nom apparaît dans plusieurs dossiers de filières syriennes.
Il avait été cité en mars lors de la condamnation par le tribunal correctionnel de Paris de trois hommes interpellés en 2012 à l'aéroport de Saint-Etienne alors qu'ils s'apprêtaient à se rendre en Syrie.
Il était proche de Mourad Fares, propagandiste du jihad actif dans les réseaux sociaux, arrêté par les Turcs en août et remis aux autorités françaises en septembre.
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