L'ancien député Salah Honein a répondu hier aux propos du président de la Chambre Nabih Berry selon lesquels « les élections ne sont pas consensuelles à partir du moment où l'une des parties appartenant à l'une des communautés refuse qu'elles aient lieu ». « La prorogation est également non consensuelle, dès lors que l'une des parties appartenant à l'une des communautés la rejette », a indiqué M. Honein, dans un entretien à l'agence al-Markaziya.
« Si le président Berry veut dire par là que ce que rejette une partie devient non consensuel, cela signifie que la tenue des élections l'est, de même que leur non-déroulement », puisque les deux cas de figure se heurtent à une opposition communautaire, a indiqué Salah Honein.
« Les élections sont constitutionnelles. Elles doivent se dérouler inéluctablement conformément à la Constitution. Le fait de ne pas en organiser à travers la prorogation ou un autre prétexte est totalement anticonstitutionnel. La prorogation ne peut pas être consensuelle, dans la mesure où elle va à l'encontre de la Constitution. Les élections ne peuvent pas devenir non consensuelles si l'une des parties contrevient à la Constitution et refuse qu'elles aient lieu », a noté l'ancien député.
« La volonté commune et le pacte national, comme le document d'entente nationale ont produit la Constitution. Seule la prorogation qui va à l'encontre de la Constitution est non consensuelle », a-t-il ajouté.
Liban
Salah Honein répond à Berry
OLJ / le 06 novembre 2014 à 01h12
commentaires (3)
En plein dans le béret ! Bien balancé, Hnéééne !
ANTOINE-SERGE KARAMAOUN
15 h 44, le 06 novembre 2014