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Sport

Mondial 2018 : la Fifa soutient la Russie

La Fifa a apporté son soutien « inconditionnel » à la Russie pour l'organisation de la Coupe du monde 2018 de football sur fond de menace de boycott de la compétition en raison du conflit en Ukraine. « Nous faisons confiance au pays, nous faisons confiance à ses autorités », a lancé le président de la Fédération internationale de football, Sepp Blatter, lors d'une cérémonie à Moscou qui dévoilait le logo officiel du Mondial 2018.
La Russie fait depuis plusieurs mois face à des menaces de boycott de sa grand-messe footballistique en raison du conflit en Ukraine, où elle est accusée par le Occidentaux de soutenir les combattants séparatistes et d'avoir envoyé des troupes, ce que Moscou dément catégoriquement. Un boycott européen de la Coupe du monde et d'autres événements sportifs prévus en Russie a même été évoqué début septembre dans un document de travail de l'Union européenne, après des appels en ce sens lancés cet été par plusieurs hommes politiques allemands. Des sénateurs américains, dont l'ancien candidat à la présidentielle John McCain, avaient également demandé en mars dans un courrier à Sepp Blatter de retirer l'organisation de la Coupe de monde 2018 à la Russie. En réponse à ces appels, M. Blatter a estimé que les boycotts d'événements sportifs n'avaient « jamais rien apporté de positif » et que le football allait contribuer à « unifier la Russie ».

Un projet à 12,6 milliards d'euros
Encouragée par le succès de l'organisation des Jeux olympiques d'hiver à Sotchi début 2014, la Russie s'est attelée à la préparation du Mondial 2018, son projet le plus ambitieux depuis la fin de l'Union soviétique. L'organisation de cette compétition représente en effet pour Moscou un défi encore plus important que les Jeux de Sotchi. Le pays devra procéder à des investissements colossaux pour renouveler entièrement les infrastructures sportives, touristiques et de transport dans des régions qui en sont peu dotées aux quatre coins du vaste territoire russe. Le ministre russe des Sports Vitali Moutko avait ainsi estimé en juillet le coût total du futur Mondial à 12,6 milliards d'euros. Le président de la Fifa a affiché sa satisfaction face aux progrès réalisés pour la Coupe du monde, qui doit se tenir dans onze villes de Russie. Les inspecteurs de la Fifa s'étaient également dit satisfaits « pour le moment » à l'issue de leur première tournée en Russie sur les sites qui doivent accueillir les matches.

Le précédent de Sotchi
Moscou avait déjà dû faire face à une vague de critiques et d'appels au boycott avant ses Jeux de Sotchi, finalement qualifiés de « meilleurs de tous les temps » par le coordinateur du Comité international olympique, le Français Jean-Claude Killy. « Souvenez-vous, nous étions face à la même situation avant Sotchi. Mais ni pendant les Jeux ni après nous n'avons plus entendu aucune critique de cet événement », a abondé M. Blatter. Le Suisse a également visité avec M. Poutine le célèbre stade moscovite de Loujniki, actuellement en rénovation complète pour le transformer en un stade dernier cri de 81 000 places, qui accueillera le match d'ouverture et la finale du Mondial.

La Fifa a apporté son soutien « inconditionnel » à la Russie pour l'organisation de la Coupe du monde 2018 de football sur fond de menace de boycott de la compétition en raison du conflit en Ukraine. « Nous faisons confiance au pays, nous faisons confiance à ses autorités », a lancé le président de la Fédération internationale de football, Sepp Blatter, lors d'une...

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