Les familles des militaires enlevés ont indiqué jeudi depuis la place Riad el-Solh, à Beyrouth, que vendredi sera "une journée noire" si le Conseil des ministres, qui doit se réunir aujourd'hui, n'avance pas sur le dossier des militaires.
"Demain sera une journée noire à Beyrouth s'il n'y a aucun progrès positif dans le dossier de nos fils", a déclaré un des parents à la presse. "Les députés et les ministres peuvent nous ramener nos fils s'ils s'unissent et se mettent d'accord", a estimé un autre proche.
Une trentaine de militaires sont aux mains des islamistes des groupes de l'EI et du Front al-Nosra depuis les affrontements violents de Ersal (Békaa) début août entre la troupe et des extrémistes, venus pour la plupart de Syrie.
Les familles des otages ont par ailleurs dénoncé le mandat d'arrêt émis à l'encontre du cheikh Moustapha Hojeiri estimant que le juge d'instruction militaire, Fadi Sawan, aurait du plutôt le remercier "pour avoir protégé" les militaires.
Fadi Sawan a émis mardi un mandat d'arrêt contre Moustapha Hojeiri (alias Abou Takiyyé) pour appartenance à un groupe terroriste, le Front al-Nosra. Hojeiri avait joué le rôle de médiateur avec les ravisseurs des militaires libanais enlevés. Il avait par la suite annoncé avoir cessé sa médiation.
"Demain sera une journée noire à Beyrouth s'il n'y a aucun progrès positif dans le dossier de nos fils", a déclaré un des parents à la presse. "Les...
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