Dans un discours prononcé à l'occasion d'une cérémonie religieuse, le secrétaire général adjoint du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, a déclaré que tout le chaos et tous les troubles actuels dans le monde arabo-musulman sont le fait des États-Unis, qui cherchent, par ce biais, à contrôler la région et ses ressources. Selon cheikh Kassem, « les États-Unis veulent mettre la région au service de leurs propres intérêts, même si cela devait aboutir à la destruction des pays et des sociétés ». « Les États-Unis veulent maintenir la région sous leur emprise et utiliser Israël comme épouvantail pour les Arabes et les musulmans », a-t-il déclaré. « Ils font croire à certains de leurs clients qu'ils vont leur donner une partie du gâteau, mais au final, ils les laissent tomber sans un regard pour leurs sacrifices et leurs contributions. Je défie quiconque, a lancé cheikh Kassem, de dire que les États-Unis lui ont un jour donné quelque chose. Ils trouvent toujours moyen de revenir sur leurs promesses au dernier moment, sous prétexte que les circonstances ont changé... Le projet des États-Unis est de dessiner un nouveau Moyen-Orient dans le sang et les destructions. »
Cheikh Kassem a encore déclaré que « la région traverse actuellement une grande crise qui s'annonce longue ». « Les estimations américaines parlent de trois ans, a-t-il encore ajouté, pour former 15 000 combattants qui pourraient renverser la situation en Syrie. » « C'est bien entendu une plaisanterie, a-t-il dit. Les combattants affluent par milliers vers la Syrie et ils sont dotés d'équipements à volonté et bénéficient d'un financement généreux. Malgré cela, ils ne parviennent pas à renverser le rapport de force en Syrie. Il n'y a donc aucune possibilité pour que les 15 000 nouveaux combattants puissent le faire. Nous sommes donc devant un paysage de problèmes sans solutions. Il s'agit donc d'une période d'attente et de transition, ainsi que d'hémorragie, sans issue visible. » Cheikh Kassem a enfin précisé que « la participation du Hezbollah aux combats en Syrie est nécessaire parce que, sans elle, Daech aurait proclamé son califat le long de la frontière syrienne dans les régions de l'Est ».
Et de conclure : « Sans le Hezbollah, Daech aurait établi des barrages à Jounieh, Beyrouth, Saïda et dans chaque région au Liban. »
Liban
Kassem : Sans le Hezbollah, Daech aurait établi des barrages à Jounieh, Beyrouth et Saïda
OLJ / le 11 octobre 2014 à 00h00
commentaires (4)
C etait Daech le 7 mai??? ....L ignorant ne saura jamais qu il l est...
CBG
02 h 50, le 13 octobre 2014