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Moyen Orient et Monde

« Le Kurdistan sera le cercueil du fascisme ! »

Devant le cercueil recouvert d'un drapeau kurde, la jeune femme serre dans son poing un mouchoir tâché de sang. Celui de son frère, 23 ans, un des nombreux combattants kurdes morts pour la défense de la ville syrienne de Kobané assiégée par les jihadistes. « Nous avons appris hier (mercredi) qu'il avait été blessé au combat, atteint d'une balle en pleine tête », raconte sa sœur aînée Berivan Seyahmet. « Au début, on nous a dit que sa blessure n'était pas mortelle, qu'il allait s'en sortir. Mais il est mort d'une hémorragie, parce que l'armée turque l'a retenu pendant quatre heures à la frontière. »
Dans un petit cimetière proche de la ville frontalière turque de Suruç, quelques dizaines de réfugiés kurdes enterrent aujourd'hui sept de leurs « martyrs », tués sous les balles et les obus du groupe État islamique (EI). Mais devant les tombes creusées dans la terre sèche de Turquie, les Kurdes refusent d'envisager la défaite. « Le Kurdistan sera le cercueil du fascisme ! » crie la foule bariolée des couleurs vert, rouge et jaune du YPG. Le discours de l'imam est tout aussi déterminé. « Nous avons perdu de nombreuses vies, lance-t-il. Mais les héros du Kurdistan n'abandonneront jamais Kobané. » « Nous saluons nos martyrs. Notre détermination rendra l'ennemi sourd et muet, crie l'imam dans son mégaphone. J'en appelle à tous les Kurdes, l'heure de l'unité est venue ! »

Devant le cercueil recouvert d'un drapeau kurde, la jeune femme serre dans son poing un mouchoir tâché de sang. Celui de son frère, 23 ans, un des nombreux combattants kurdes morts pour la défense de la ville syrienne de Kobané assiégée par les jihadistes. « Nous avons appris hier (mercredi) qu'il avait été blessé au combat, atteint d'une balle en pleine tête », raconte...

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