Aucune justification « religieuse, politique et économique » ne peut être avancée pour les persécutions que subissent des centaines de milliers d'innocents en Syrie et en Irak, a dénoncé hier le pape François. Le pontife argentin a assisté à l'ouverture d'une réunion de trois jours des ambassadeurs du Saint-Siège dans tout le Moyen-Orient, convoquée pour examiner la situation provoquée par la poussée de l'organisation de l'État islamique (EI, ex-Daech) et les frappes aériennes. La réunion porte principalement sur « la présence des chrétiens au Moyen-Orient », le pape souhaitant des « initiatives et actions à plusieurs niveaux pour manifester la solidarité de toute l'Église envers eux », a expliqué le porte-parole du Vatican Federico Lombardi. Il s'agit aussi d'« impliquer la communauté internationale et tous les hommes de bonne volonté » pour répondre aux multiples besoins des populations, a-t-il ajouté.
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