Iran : funérailles de cinq "martyrs" iraniens tués en Syrie

Cinq Iraniens tués dans des combats en Syrie ont été enterrés dans la ville sainte de Mashhad (nord-est), a rapporté jeudi l'agence officielle Irna.

Les médias iraniens font état régulièrement de la mort de "volontaires" iraniens tués en Syrie ou en Irak dans des combats contre les groupes jihadistes.
"Les funérailles de cinq martyrs défenseurs des lieux saints (chiites en Syrie) ont été organisées à Mashhad" leur ville natale, a rapporté Irna.

Selon l'agence, ils s'étaient rendus en Syrie pour défendre les mausolées de Zeinab (fille de l'imam Ali, premier successeur du prophète selon les chiites) et de Roghiyeh (fille de l'imam Hussein, considéré par les chiites comme le troisième successeur de Mahomet).
L'Iran affirme n'envoyer que des conseillers militaires en Syrie pour soutenir l'armée et les miliciens du régime du président Bachar el-Assad.

Téhéran a également envoyé des armes et des conseillers militaires en Irak pour aider les forces gouvernementales et les combattants kurdes irakiens contre les jihadistes de l'organisation Etat islamique (EI).
Mais des responsables iraniens et kurdes irakiens ont admis la présence de forces des Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du régime iranien, sur le sol irakien.

Le porte-parole de la Justice iranienne, Gholamhossein Mohseni-Ejeie, a récemment affirmé que le général Ghassem Souleimani, le commandant de la Force Qods chargée des opérations extérieures, était présent lors des combats de la bataille d'Erbil aux côtés des forces kurdes début août.
Des responsables kurdes irakiens ont par ailleurs indiqué qu'une centaine de militaires iraniens étaient présents dans la zone frontière de Khanaqine, à 150 km au nord-est de Bagdad.

Puissance régionale chiite, l'Iran soutient les gouvernements syrien et irakien contre les jihadistes qui considèrent les chiites comme des infidèles. Téhéran a également annoncé la fourniture d'armes à l'armée libanaise qui combat l'EI à sa frontière avec la Syrie.

L'Iran dénonce les frappes de la coalition internationale menée par les Etats-Unis, qui violent selon Téhéran la souveraineté de l'Irak et de la Syrie et détruisent leurs infrastructures. Téhéran accuse également la coalition de vouloir évincer Bachar al-Assad du pouvoir en Syrie.