Il y avait dans "le discours du président Abbas aujourd'hui des descriptions offensantes qui sont profondément décevantes et que nous rejetons", a dénoncé la porte-parole du département d'Etat Jennifer Psaki.
Dans un bref communiqué, elle a encore dénoncé des "déclarations provocatrices" de la part du dirigeant palestinien.
Le président Abbas avait réclamé auparavant devant l'Assemblée générale des Nations unies la fin de l'occupation israélienne et "l'indépendance de l'Etat de Palestine". Il avait aussi accusé Israël d'avoir mené "une nouvelle guerre de génocide" à Gaza, promettant de tout faire pour châtier les coupables.
Mme Psaki a encore critiqué des "déclarations contre-productives qui sapent les efforts destinés à créer un climat positif et à rétablir la confiance entre les parties".
La diplomatie américaine n'a pas abandonné l'espoir de relancer à l'avenir le processus de dialogue direct entre Israël et les Palestiniens.
Le dernier cycle de neuf mois, sous les auspices du secrétaire d'Etat John Kerry, a capoté fin avril.
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