Nouveaux records à la hausse

Les indices américains inscrivent de nouveaux records jour après jour. Hier le S&P a conforté sa progression au-dessus de 2000, et nous devrions avoir un nouveau record aujourd'hui après le rejet de l'indépendance par les Écossais. Le CAC repart à l'attaque de ses niveaux les plus hauts de l'année. Le temps de faire une pause pour faire un bilan de l'année 2014.

Nouveau record historique

Le S&P 500, l'indice phare de la Bourse américaine, s'est installé au-dessus des 2 000 points ; il inscrit chaque jour un nouveau record et ça devrait encore être le cas aujourd'hui après la victoire du non lors du référendum sur l'indépendance en Ecosse. Et il entraîne évidemment tous les indices boursiers ou presque du monde entier. Le CAC se rapproche de son plus haut de l'année. Il est temps de faire une petite pause et de faire un petit bilan. Ces niveaux atteints par les indices boursiers sont spectaculaires. Surtout si on pense à tout ce qui s'est déjà passé en 2014. Des guerres, au Moyen-Orient, en Europe. Des économies en crise, comme celles de la zone euro, ou encore du Brésil et même en Chine. Et surtout un changement annoncé de politique de la Banque centrale américaine.

Qu'est-ce qui explique cette performance spectaculaire ?

Plusieurs éléments. Tout d'abord la reprise de l'économie américaine, même si elle n'a pas la puissance des sorties de crise précédentes. Mais surtout la politique des banques centrales, à commencer par celles de la Fed. Janet Yellen passe son temps à rassurer les marchés, en indiquant qu'elle continuera à fournir sa dope monétaire. Et du coup, les investisseurs ont, pour caricaturer, le choix de placer leurs liquidités à zéro ou parfois à des taux négatifs ou acheter des actions.

Et comme toujours la question fatidique : est-ce que cela va durer ?

Le marché devra un jour corriger de 10 à 15 % à la baisse, c'est inévitable. Mais cela peut arriver dans un mois mais aussi dans un an ou plus, et en attendant les indices boursiers continuent de monter. Alan Greenspan, alors patron de la Banque centrale américaine, avait parlé d'exubérance irrationnelle sur les bourses. C'était en décembre 1996. Mais la bulle n'a explosé qu'en mars 2000.