Le Sénat a adopté par 78 voix contre 22 ce premier volet de la stratégie anti-jihadistes présentée par M. Obama la semaine dernière.
Le président américain s'est exprimé dans la foulée de ce vote, saluant la réponse "rapide" du Congrès.
Le plan approuvé par la Chambre des représentants mercredi, ne donne pas carte blanche au gouvernement pour équiper et entraîner les rebelles syriens.
Il impose à l'administration de soumettre au Congrès tous les 90 jours un rapport sur son exécution, le nombre de combattants formés, la sélection des groupes syriens bénéficiaires de l'aide, et l'utilisation des armes et équipements livrés.
Il n'inclut pas de crédits supplémentaires pour financer l'opération. Et stipule clairement que cela ne constitue en aucun cas une autorisation pour le déploiement de soldats américains dans le conflit.
Les républicains de la Chambre des représentants ont sciemment fixé une date de péremption au 11 décembre, afin de forcer l'administration Obama à revenir devant le Congrès d'ici là pour clarifier sa stratégie contre l'EI.
Beaucoup estiment que Barack Obama n'a pas de plan B, au cas où les rebelles syriens ne parvenaient pas à prendre l'avantage sur l'EI sur le terrain. Et s'inquiètent que l'entraînement des rebelles prendra de toute façon plusieurs années.
bur-mlm/rap/elm
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