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Mode - La Fashion Week s’ouvre à Londres

Tendance : vente en ligne

La collection printemps-été de Fiodor Golan, étoile montante de la mode londonienne. (Photo : Pixel Formula)

Prenant le relais de la Semaine de la mode new-yorkaise, Londres s'est distinguée pour la présentation des collections prêt-à-porter de la saison printemps-été 2015 par une orgie d'effets virtuels. Streaming, tweets et vente en ligne : l'ambition était de rentabiliser les multiples déclinaisons numériques et retransmissions sur Internet des défilés de ses créateurs.
Burberry, Vivienne Westwood, Mary Katrantzou ou encore Christopher Kane : plus de 80 créateurs ont présenté leurs collections pendant les cinq jours de ce rendez-vous de la mode qui succède à la Fashion Week de New York.
Si la bagatelle de 5 000 visiteurs étaient attendus, l'audience a été en réalité beaucoup plus large grâce aux multiples rediffusions sur Internet.
« Londres est en train de devenir la capitale de la mode la plus techno utile du monde », a estimé Natalie Massenet, présidente du British Fashion Council (BFC), qui organise la Fashion Week, et fondatrice du site Net-a-Porter.com.
« Le but étant, à la fin, de stimuler les ventes », a-t-elle souligné.
Pour aider les créateurs à renforcer leur présence en ligne, le BFC s'est adjoint les services de Google, et plusieurs événements numériques sont programmés tout au long de la semaine.

Burberry précurseur
Burberry Prorsum, la collection haut de gamme de la maison Burberry, a ainsi mis directement en vente sur Twitter un vernis à ongle présenté lors de son défilé, grâce à une nouvelle fonctionnalité, « Acheter maintenant », à l'essai sur le réseau social. La maison Burberry, sous la direction artistique de Christopher Bailey, est d'ailleurs considérée pionnière dans le domaine de la communication digitale. Sa ligne Prorsum printemps-été 2015, une ligne créative et audacieuse qui se distingue des collections basiques de la marque, déployait sous le thème bucolique « The Birds and the Bees » (Les oiseaux et les fleurs), des rouges coquelicot, jaune paille, vert petit pois, bleu libellule et bouton de rose sur des gabardines de soie où, notamment dans les imperméables, des motifs floraux géants dessinent des arabesques abstraites inspirées de couvertures de livres. Le défilé Burberry Prorsum s'est déroulé sous les yeux des deux mannequins stars Kate Moss et Cara Delevingne, nouveaux visages de la marque de luxe. Burberry n'a pas manqué de réinventer une nouvelle fois son trench légendaire en le parant de motifs imprimés, fleurs et insectes.
Envie d'essayer un modèle ? Les aficionados de la maison House of Holland ont pu admirer le défilé sur la toile et, surtout, faire porter à leurs propres avatars numériques les vêtements de la collection.
« Nous montrons aux créateurs qu'Internet est vraiment sans frontières, alors que nombre d'entre eux réalisent déjà plus de la moitié de leurs ventes à l'extérieur du Royaume-Uni », explique Peter Fitzgerald, un responsable de Google chargé de montrer la voie aux couturiers.
Le potentiel est là : la vente en ligne de vêtements devrait représenter 13,5 milliards d'euros en Grande-Bretagne cette année, selon le cabinet de recherche Mintel.
Source de revenus, les nouvelles technologies peuvent aussi constituer un moyen d'expression pour les créateurs, voire une source
d'inspiration.
La maison Fyodor Golan, étoile montante de la scène londonienne, a ainsi utilisé des Smartphones pour filmer son défilé, diffusant en direct des images sur une pyramide inversée accrochée au-dessus du podium.
La collection a en outre été inspirée par « le nouveau langage visuel qui nous entoure », dans lequel les individus expriment leurs humeurs en postant des photos sur les réseaux sociaux, a expliqué le Letton Fyodor Podgorny, créateur de la maison.

(Source : AFP)

Prenant le relais de la Semaine de la mode new-yorkaise, Londres s'est distinguée pour la présentation des collections prêt-à-porter de la saison printemps-été 2015 par une orgie d'effets virtuels. Streaming, tweets et vente en ligne : l'ambition était de rentabiliser les multiples déclinaisons numériques et retransmissions sur Internet des défilés de ses créateurs.Burberry, Vivienne...

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