L'uléma chiite Hani Fahs est décédé jeudi, rapporte jeudi l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Le haut dignitaire est l'une des rares figures chiites de ce calibre à avoir critiqué l'engagement du Hezbollah en Syrie. Il était dans le coma depuis plusieurs semaines.
Le haut dignitaire avait déploré en juillet dernier l'exode forcé des chrétiens de Mossoul, face à l'offensive du groupe État islamique (EI), qui a pris le contrôle de la ville irakienne le 10 juin.
Il y a quelques jours, alors qu'il était hospitalisé, il avait dépêché son fils, le journaliste Moustapha Fahs, pour lire un message en son nom au Xe congrès du Rassemblement de Saydet el-Jabal. Le message était centré sur la nécessité inéluctable pour les Libanais d'édifier l'État, de le séparer de la religion et d'œuvrer à l'émergence de la citoyenneté.
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