Plusieurs habitants du village de Aba au Liban-Sud ont observé un sit-in sur la place du village en guise de solidarité avec Mohammad Fahs, arrêté deux jours plus tôt par les Forces de sécurité intérieure, après la diffusion d'une vidéo dans laquelle il menaçait de décapiter des enfants syriens, visiblement terrorisés. Les manifestants ont appelé à la remise en liberté de Mohammad Fahs, sous prétexte que toute cette mise en scène n'était qu'une blague (?).
Comité libano-syrien
Au Liban-Sud, où les habitants s'efforcent de gérer la coexistence avec les réfugiés syriens, les municipalités tentent de contenir tant bien que mal les risques de confrontations entre les réfugiés et les habitants. Par exemple, une réunion s'est tenue hier à Chebaa, au domicile du moukhtar Ali Daher, en présence de nombreux notables du village et de personnalités syriennes représentant les réfugiés de Chebaa et de ses environs. Il a été décidé de « créer un comité libano-syrien, baptisé Instance libanaise et syrienne pour le suivi des affaires des déplacés de Chebaa et de Arkoub », selon le communiqué de la réunion.
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